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Comment réduire l’impact environnemental de la rentrée scolaire ?


Ecole © Mike Fox

L’arrivée du mois de septembre marque la fin des vacances pour des millions de Français, rappelant que la rentrée est imminente. C’est à cette période que de nombreux parents se hâtent dans les hypermarchés pour acheter toutes les fournitures dont leurs enfants auront besoin lors de l’année scolaire. Au-delà de l’aspect matériel, la rentrée signe aussi le retour d’une routine, avec des trajets quotidiens effectués à heures précises, souvent en voiture. Pour réduire l’impact environnemental de ces différentes sources de pollution, l’ADEME (Agence de la transition écologique) a partagé quelques gestes simples à adopter pour une rentrée scolaire plus responsable.

Limiter l’achat de fournitures scolaires neuves

Entre juillet et septembre 2022, les Français ont dépensé plus de 625 millions d’euros en achats de fournitures scolaires, d’après le panéliste GfK. Pour réduire les dépenses inutiles et l’impact environnemental de ce matériel, il est dans un premier temps essentiel de faire l’inventaire des fournitures de l’année précédente car certains produits peuvent être réutilisés d’une année sur l’autre. L’ADEME estime que garder un sac à dos 5 ans au lieu de 2 ans réduit son impact environnemental de 60 %, pour un sac de 20 litres en polyester.

Avant d’acheter de nouvelles fournitures pour ses enfants, il est aussi important d’attendre les recommandations de leurs enseignants afin d’éviter d’acheter du matériel inadapté ou inutile. Lorsque des fournitures ou des vêtements ne sont plus utilisés, la seconde main permet de leur accorder une nouvelle vie, tout en évitant la production d’un bien neuf qui engendrerait des émissions de gaz à effet de serre additionnelles et du gaspillage. L’achat et la vente d’occasion sont ainsi à privilégier puisqu’ils préservent l’environnement, tout en donnant l’occasion de réaliser des économies. Si certains produits sont trop usagés pour être réutilisés, les recycler peut permettre de récupérer de la matière qui sera par la suite intégrée dans d’autres produits.

Éviter les composants toxiques dans les fournitures

Concernant le choix des fournitures scolaires, certains articles peuvent contenir des composants allergisants, des perturbateurs endocriniens et/ou des substances polluantes. Pour limiter les risques pour la santé des enfants, l’ADEME recommande entre autres « la peinture aquarelle plutôt que de l’acrylique, des colles solides à base d’amidon plutôt que liquides, des gommes, feutres et stylos non parfumés, des règles métalliques ou en bois, des crayons en bois naturel et des cahiers et pochettes sans couverture plastique. » Également, se tourner vers des produits portant des labels environnementaux tels que l’Écolabel européen ou le label NF Environnement permet de garantir leur impact limité sur l’environnement.

Privilégier la mobilité douce pour les trajets

À partir du mois de septembre, les trajets quotidiens vers l’école seront de rigueur pour de nombreuses familles, souvent intégrés dans une routine bien rodée. Pour ces trajets, la voiture est le mode de transport privilégié par les parents alors que 90 % des familles résident à moins d’1 km de l’école élémentaire de leur enfant. Privilégier la marche ou le vélo permet pourtant à la fois de réduire ses émissions de CO2 et sa facture énergétique, tout en préservant sa santé physique et mentale. Florence Clément, responsable de la communication grand public de l’ADEME, précise par ailleurs au média L’info durable qu’ « aller à l’école sans voiture permet d’éviter les émissions de polluants qui peuvent être nuisibles pour la santé des enfants. Aux abords des écoles, moins on fait circuler de voitures, mieux ce sera pour la qualité de l’air que les enfants respireront ». Lorsque les trajets à pied ou à vélo ne sont pas envisageables, prendre le bus ou organiser un co-voiturage avec des parents d’élèves qui habitent proche de chez soi permet aussi de limiter ses émissions de CO2.

Marion Lamure

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