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L’ancien ministre de l’Écologie Yves Cochet, auteur de Petites précisions sur la fin du monde : « plus on se tourne vers la technologie, la croissance et le marché, moins l’effondrement sera préparé »

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Pour illustration Eglise engloutie de l'ancien village de Fayon dans le lac du Barrage Riba Roja sur l'Ebre, province de Saragosse, communauté autonome d'Aragon, Espagne © Yann Artus-Bertrand

Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens qui Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.

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Yves Cochet DR

Entre l’incapacité actuelle des sociétés humaines à faire face aux crises environnementales et l’utilisation à tout va du terme, traduisant son succès ainsi que sa récupération qui lui fait perdre une partie de sa portée, diriez-vous que l’écologie est galvaudée ? Faut-il alors pour parler d’environnement privilégier la collapsologie ou bien la notion d’effondrement ?

Il faudrait privilégier la collapsologie car notre problème numéro 1 à l’échelle globale est la certitude d’un effondrement systémique planétaire proche qui touchera tout le monde. Ce n’est pas un futur désirable, mais qu’on le veuille ou non, c’est ce qui va se passer. Malheureusement, nos dirigeants, dont le nouveau gouvernement, n’ont pas l’intention de faire quoi que ce soit. Soit parce qu’ils sont de près ou de loin liés à des intérêts privés, soit qu’ils ignorent l’imminence de cet effondrement. Celle-ci est sous-estimée car les dirigeants ont une mauvaise vision de la réalité matérielle du monde. Or, les phénomènes en cours sont attestés par de nombreux rapports comme ceux du Giec pour le climat ou de l’IPBES pour la biodiversité.

« Les dirigeants ont une mauvaise vision de la réalité matérielle du monde »

Comment expliquez-vous que malgré les alertes répétées des scientifiques et des écologistes depuis plus d’un demi-siècle, revoir nos modes de vie soit si difficile ?

L’immense majorité des décideurs, quelques millions de personnes au niveau mondial, qui sont à la tête des états, des grandes entreprises, des institution internationales n’a qu’une seule idéologie en tête. Ils pensent qu’avec plus de croissance, plus de technologie et plus de marché on va résoudre les problèmes, y compris ceux soulevés par l’écologie. En un demi-siècle, même s’ils ont fini par reconnaître la crise climatique, ils estiment quasi-religieusement encore que le trio croissance technologie marché suffira à relever les défis posés par d’un système Terre mal en point. Or, malgré la croyance en ce tryptique depuis 70 ans, l’état de santé de l’environnement s’aggrave. Plus on se tourne vers la technologie, la croissance et le marché, moins l’effondrement sera préparé.

« L’immense majorité des décideurs n’ont qu’une seule idéologie en tête. »  

[À lire aussi Penser la post-croissance avec Tim Jackson : « il est temps de penser à la suite, de s’éloigner de la question et de l’obsession de la croissance »]

À quoi faudrait-il mettre fin collectivement en priorité pour limiter la casse écologique ? et comment le faire accepter ?

Je ne crois plus en la capacité des discours sur la crise environnementale à mobiliser puis à faire changer les décideurs. Il est effectivement trop tard pour éviter l’effondrement, on peut néanmoins en limiter l’impact. Ne rien faire nous entraine vers le précipice et le chaos.

[À lire aussi Emmanuel Cappellin, réalisateur du documentaire Une fois que tu sais : « comment limiter collectivement ce qu’on ne sait plus s’interdire soi-même ? »]

Pour ce faire, dans les 5 à 10 ans qui viennent, il faudrait appliquer un crash-programme visant à diminuer drastiquement l’empreinte écologique des modes de vie des 20 % les plus riches. À titre d’exemple, celle d’un Français tourne autour des 7 hectares. Or, pour rester dans les limites planétaires, elle devrait plutôt se situer aux alentours de 0,5 hectares, comme les habitants du Cameroun.

« Mettre en place un programme de décroissance pour les plus riche. »

Ce qui implique, en une décennie, de parvenir à mettre fin au pillage et au gaspillages des ressources ainsi qu’à la surproduction et à la surconsommation. Sans parler de mettre en place une politique de rationnement non seulement de l’énergie, mais aussi de la nourriture et des soins.

Concrètement ?

Il me paraît possible de très facilement mettre en place un programme de décroissance pour les plus riches. Il passerait par un partage des richesses non-renouvelables restantes, en l’occurrence les richesses du sous-sol. Car, il ne faut pas oublier que 90 %, l’énergie et les matériaux, de ce qui nous fait vivre proviennent du sous-sol.

[À lire aussi Quand les 1 % les plus riches émettent plus de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population mondiale]

Est-ce réaliste ?

Presque personne en Europe ou en Amérique du Nord n’acceptera qu’on réduise drastiquement leur consommation. Cette dernière est à son acmé. Même si la production et la consommation continuent de croitre, le rythme ralentit. On l’observe déjà. En revanche, on sait que le risque des programmes de décroissance est le mécontentement, la révolte et le chaos partout dans le monde. Cependant, si on n’agit pas et on ne fait rien pour s’y préparer, l’effondrement va advenir très bientôt avec son cortège de souffrances, de déstabilisation et de chaos.

« Face aux risques existentiels posés par l’effondrement nous avons besoin c’est un programme de décroissance. »

C’est pourquoi je persiste à croire que face aux risques existentiels posés par l’effondrement nous avons besoin c’est un programme de décroissance. Certains le qualifieraient sans aucun doute « d’écologie punitive ». Pourtant, dans tous les domaines lorsqu’on veut faire des lois et des règlements, cela revient à interdire certaines choses tout en autorisant d’autres. Donc, si la décroissance se traduit par moins de possibilités de consommer ou de voyager, elle peut aussi s’accompagner d’une réduction des inégalités. Là, il s’agirait par exemple d’instaurer un revenu universel pour tous, de limiter le salaire maximum a 20 fois le SMIC.

Que voulez dire de plus sur l’effondrement avec ce nouveau livre Petites précisions sur la fin du monde ?

J’essaie d’expliquer dans « Petites précisions sur la fin du monde » que l’effondrement est non seulement certain mais aussi imminent alors que la grande majorité refuse d’y croire. En effet il n’y a pas de solution car la population n’acceptera pas de suivre un programme politique très écologiste et que continuer comme nous le faisons depuis 70 ans précipite les crises écologiques, économiques et sociales.

[À lire aussi Vincent Liegey, auteur de Sobriété (la vraie) : « la croissance se révèle toxique pour des modes de vie sains et pour la joie de vivre »]

Tant que l’effondrement ne surviendra pas, les gens refuseront d’y croire. Ce ne sera pas nécessairement spectaculaire façon Hollywood. En quelques mois, il est possible d’avoir un effondrement financier et économique qui affecte le fonctionnement des institutions en général, donc de la santé et de l’éducation. Selon moi, il est vraisemblable que d’ici 2040, l’Union européenne voire l’État français se soient effondrés parce qu’ils n’auront plus les moyens économiques de fonctionner. En raison de leur taille, ils ne seront plus capables de répondre aux besoins énergétiques et alimentaires de la société. Ce sont deux besoins de base.

« Faire des compromis afin que l’humain et le vivant coexistent »

Je pense donc qu’il faudrait aller vers, ce que j’appelle, une politique des biorégions. Elles reposent sur une autonomie politique, énergétique et alimentaire.  Je doute que les Etats acceptent cette vision. J’espère juste que mon livre convaincra quelques personnes de créer des éco-villages et des biotopes de guérison sociale.

N’est-ce pas aux pouvoir publics d’anticiper ainsi ?

Comme beaucoup d’écologistes et de gens de bonne volonté, j’ai longtemps cru qu’il fallait s’adresser aux pouvoirs publics en pensant que c’était aux politiques de changer les choses. Mais, ils ne changeront pas. J’ai été dans la politique professionnelle durant 25 ans à l’Assemblée nationale, au Gouvernement et au Parlement européen. Jamais les politiques n’oseront affirmer un programme de décroissance car il ne permet pas de se faire élire. Les politiques continuent donc d’entretenir l’illusion que grâce à la technologie, la croissance et le marché, tout ira mieux demain et qu’on aura plus de tout.

[À lire aussi Léo Cohen, auteur de 800 jours au ministère de l’impossible : « vous pouvez mettre Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ou Greta Thunberg à l’Elysée, en réalité, la marge de manœuvre restera limitée pour l’écologie et le climat »]

Face aux menaces d’effondrement, vous plaidez pour un retour à des échelles locales et plus petites. Vous avancez notamment la notion de biorégion. Qu’est-ce qu’une biorégion ? Comment celle-ci peut être une voie pour faire face aux crises écologiques ?

Nous vivons avant tout localement où que nous habitons bien qu’aujourd’hui une partie non négligeable de notre alimentation ou de notre énergie provient de loin, c’est une évidence à rappeler à laquelle la biorégion répond. Elle se fonde sur l’étude l’endroit où on vit et avec quels êtres vivants, pas seulement les êtres humains. La biorégion vise donc à faire des compromis afin que l’humain et le vivant coexistent, aussi bien les animaux que les végétaux. Ce qui nécessite d’en connaitre le climat, l’humus, les écosystèmes et les espèces afin que l’humain utilise au mieux, et sans dégrader, les ressources de ce territoire. Une biorégion se constitue souvent d’un bassin versant, de ses écosystèmes et ses paysages comestibles. Il pourrait y en avoir plusieurs centaines en France de tailles différentes pouvant aller d’une centaine de personnes à, dans de très rares cas à quelques millions.

« Une biorégion se constitue souvent d’un bassin versant, de ses écosystèmes et ses paysages comestibles »

Il y a deux exemples connus : la biorégion de la ZAD de Notre Dame des Landes où 200 à 300 personnes essayent de vivre en autonomie tant sur le plan énergétique qu’alimentaire et la biorégion du Rojava au Nord de la Syrie. Cette région abritent 2,5 millions de personnes en conflit contre le dictateur Bachar-El-Assad et contraintes à l’autonomie par la guerre. Ils se sont inspirés du municipalisme écologique de Murray Bookchin pour se doter d’une constitution et atteindre une très grande autonomie dans leur vie de tous les jours.

[À lire aussi Philippe Bihouix :  « la vraie ville « smart », c’est celle qui repose avant tout sur l’intelligence de ses habitants »]

Selon vous, en quoi l’échelon local se montre pertinent pour relever les défis des années, voire des décennies et siècles à venir ?

Le local nous sauvera par la réaction spontanée de ses habitants avec leur capacité à l’autoorganiser. On pourra alors de nouveau « travailler et vivre au pays ». La mondialisation des échanges a conduit à ce que notre énergie et notre alimentation proviennent de loin, ce qui a un impact écologique considérable. Or, il faudrait s’approvisionner local, manger local et de saison, bref être une sorte de locavore.

« Le local nous sauvera par la réaction spontanée de ses habitants. »

La force du local est de diminuer l’empreinte écologique liée aux transports et à la mondialisation. Pour faire face à l’effondrement, nous devrons réapprendre à vivre local. Cela signifie qu’on va devoir apprendre et réapprendre à vivre autrement. Notre métier sera, par exemple, pour moitié d’être permaculteur pour contribuer soi-même à l’autonomie alimentaire de la biorégion où on habite en partageant les champs, les prés, les potagers et les vergers. Soit on arrivera ensemble localement à faire face aux épreuves avec solidarité, soit on risque de s’entretuer puis de s’autodétruire.

Gardez-vous un espoir pour l’avenir ?

Vous employez le terme espoir qui appartient au registre de la sensibilité, de l’émotion et du sentiment. Le monde se divise entre les optimistes et les pessimistes. Ces derniers sont souvent les personnes les mieux informées. Bien qu’on me catalogue comme pessimiste, il ne s’agit pas d’un sentiment mais d’articles et de faits scientifiques sur l’avenir. Ils sont relatifs à l’évolution du système Terre et de l’humanité. On nous annonce le pire, le paradoxe réside dans le fait que nous le savons, mais nous n’y croyons pas.

« Le paradoxe réside dans le fait que nous le savons, mais nous n’y croyons pas. »

Quand on est élu, je le sais bien pour l’avoir été, on passe plus de temps à vouloir se faire réélire et à se prémunir de ses adversaires, qui sont plus souvent dans son propre camp qu’à s’informer sur la réalité du monde…

[À lire aussi « Nous ne pouvons pas attendre de 8 milliards d’humains qu’ils disent qu’ils ne veulent pas d’une vie agréable pour sauver la planète », Carsten Schradin, directeur de recherche au CNRS]

Donc, chez vous, il n’y a plus d’espoir car la réalité scientifique des faits l’emporte et se conjugue avec l’incapacité humaine à se saisir des problèmes…

C’est exactement ça. Pour ces raisons, je suis persuadé que dans les années 2030, le chaos dû à l’incapacité des dirigeants à comprendre ce qui se passe et la désorganisation de la mondialisation provoqueront énormément de drames et de souffrances. Il faudra alors réparer les blessures et reconstruire les ruines. On fait face à ce que j’appelle une « éthique négative », qui fait face aux utopies du bien qui promettent le meilleur et l’abondance. Je pense par conséquent qu’il faut avoir une éthique plus modeste, au lieu d’espérer le mieux, il convient de construire pour éviter le pire.

Que répondez-vous aux critiques qui estiment que votre vision de l’avenir justifie avant tout une forme de repli sur soi voire de survivalisme ?

Je pense que le survivaliste type Californien qui se construit un bunker muni de sa carabine Winchester attendant les autres pour leur tirer dessus n’a aucun intérêt ni avenir. J’estime que c’est collectivement, localement et politiquement qu’on pourra tous essayer de fournir un effort pour minimiser les souffrances. Se regrouper pour former des éco-villages et des biorégions permet de s’en trier collectivement grâce à la solidarité plutôt que de tirer dessus les uns les autres.

[À lire aussi Collapsologie : comment préparer sa commune à l’effondrement avec Alexandre Boisson]

Avez-vous un dernier mot ?

Essayez de lire ce livre et d’en tirer des conséquences pour vous-même. Le philosophe Peter Sloterdijk disait déjà il y a une dizaine d’années qu’il faut changer sa vie. Mais, évidemment, c’est très difficile. Donc, bon courage.

Propos recueillis par Julien Leprovost

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Petites précisions sur la fin du monde par Yves Cochet, éditions Les Liens qui Libèrent, septembre 2024

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5 commentaires

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    • Balendard

    Dès 2006 mon ami Georges avait compris que la croissance était un cul de sac

    https://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/LT-croissance.htm

    • Yves Lanceau

    Point de vue partagé totalement.

    • Guy J.J.P. Lafond

    Merci à GoodPlanet Info d’avoir révélé ce très bon entretien avec M. Yves Cochet.
    Ma communauté et moi au Canada en prenons bonne note.
    Nous avons commencé à mettre en application les recommandations faites par M. Yves Cochet.
    Autrement:
    « Jamais aucun marin qui signale avoir croisé des bandes d’oiseaux migrateurs (…) n’a rapporté avoir vu un suicide collectif des oiseaux en haute mer. » (Cendrars, Le lotissement du ciel, 1949, p. 19)
    Le témoignage des marins aussi est précieux pour bien comprendre la Maison dans laquelle nous vivons.
    Je serais bien d’accord aussi pour qu’on crée une zone protégée de l’Arctique, soit l’équivalent d’une zone protégée qui existe déjà en Antarctique grâce au Protocole de Madrid entré en vigueur en 1998.
    Agir localement, oui, mais aussi à l’échelle de notre si fragile planète bleue aussi.
    Action!
    Guy J.J.P. Lafond (VELO) – in
    Bénévole pour l’ONU-Biodiversité en attendant de reprendre mon poste à la fonction publique fédérale du Canada.
    https://mobile.twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329

    • Balendard

    Pour limiter le réchauffement climatique actuel en assurant son confort thermique et sa sécurité homosapiens va devoir abandonner dès que possible la production de l’énergie électrique avec le nucléaire ainsi qu’avec la combustion des produits fossiles. La France quant à elle, produit son électricité principalement avec le nucléaire (40%),et la combustion (28% pour le pétrole et 16% pour le gaz), prend du retard par rapport aux autres pays européens et se doit d’évoluer plus rapidement vers les énergies renouvelables comme le fait son voisin l’Allemagne. Il va effectivement falloir que nous agissions dans l’urgence mais dans le bon sens, la position de la France qui souhaite évoluer vers le nucléaire avec sa mise en œuvre voisine de 15 ans au prétexte qu’il faut attendre trop longtemps avec le solaire est irrecevable. Irrecevable par le fait que le potentiel énergétique associé au solaire est inépuisable et qu’avec les progrès en cours, la mise en œuvre des nouvelles technologies associées au solaire permettront prochainement de produire en 5 ans autant d’énergie que celle produite par les panneaux actuels en 10 ans.

    • francoise.tardieu

    et n’oublions pas Aurélien BARRAU