Luxembourg (AFP) – Un Etat membre de l’UE ne peut interdire aux fabricants d’alternatives végétales à la viande l’utilisation de termes tels que « steak », a statué vendredi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), contredisant ainsi un décret pris par la France.
Dans son arrêt, la Cour estime que, à défaut d’avoir adopté une dénomination légale spécifique à une denrée, un Etat ne peut interdire l’utilisation de termes visant à désigner le produit.
Pour la CJUE, « un État membre ne saurait empêcher, par une interdiction générale et abstraite, les producteurs de denrées alimentaires à base de protéines végétales » d’utiliser des « noms usuels ou (des) noms descriptifs ».
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Le gouvernement français avait publié deux décrets pour répondre à une revendication déjà ancienne des acteurs de la filière animale, pour qui des termes comme « jambon végétal », « saucisse vegan » ou « bacon végétarien » peuvent créer la confusion chez les consommateurs.
Ces deux textes, pris en juin 2022 puis en février 2024, étaient contestés par des acteurs du secteur des produits végétariens et végétaliens tels que l’association Protéines France.
Ils ont tous les deux été suspendus en référé par le Conseil d’État, qui attendait cet avis de la CJUE sur leur conformité avec le règlement européen.
Le dernier décret figurait parmi les engagements pris par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs cet hiver, et avait été publié pendant le dernier Salon de l’agriculture.
© AFP
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Petit Robert : tranche de bœuf
Dictionnaire de l’académie Française : Mot anglais, issu de l’ancien nordique steik, qui désignait une pièce de viande cuite sur un bâton. Tranche de bœuf destinée à être grillée ou passée à la poêle (on dit aussi Bifteck).
le terme de steak peut en réalité désigner n’importe quel morceau de viande, jusqu’à aujourd’hui! Et oui, aujourd’hui c’est l’Europe qui décide de la langue française. Il va falloir corriger tous les dictionnaires. Il faut dire que les milliardaires investisseurs dans les aliments de remplacements ont le bras long. Ils vont jusqu’à subventionner le mouvement végan pour faire la promotions de leur industries.