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Parcs éoliens en Méditerranée: deux lauréats désignés

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Des éoliennes du parc éolien offshore flottant Wind Float Atlantic, à environ 20 km de la côte de Viana do Castelo, dans le nord du Portugal, le 25 juillet 2023 © AFP/Archives MIGUEL RIOPA

Paris (AFP) – Le gouvernement a annoncé vendredi avoir retenu deux lauréats pour la construction de deux parcs éoliens en mer flottants en Méditerranée, de 250 MW chacun, permettant chacun de produire l’électricité nécessaire à 450.000 habitants.

À la suite de l’instruction menée par la commission de régulation de l’énergie (CRE), le Gouvernement a désigné, pour le projet situé dans la zone dite Narbonnaise, à plus de 25 km des côtes, entre Agde (Hérault) et Port-la-Nouvelle (Aude), « le groupement composé d’Ocean Winds (joint-venture à 50-50 d’Engie et EDPR) et Eolien en Mer Participation ».

Pour le projet situé dans la zone « Golfe de Fos », à plus de 25 km des côtes, au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le gouvernement a retenu « la société Eoliennes Méditerranée Grand Large, dont EDF Renouvelables et Maple Power sont actionnaires ».

Ocean Winds, qui est en partenariat avec la Caisse des dépôts et la Banque des territoires, table sur une décision finale d’investissement vers 2029 ou 2030, compte tenu des recours potentiels, et une construction « au début des années 2030 », a précisé le directeur général d’Ocean Winds France, Marc Hirt, lors d’un point presse.

Il a évoqué un investissement de l’ordre de 800 millions d’euros pour ce parc de 12 turbines de 21,5 MW, d’une hauteur d’environ 163 mètres pour la nacelle, avec « 300 mètres en hauteur maximum de pale ».

Le tarif de rachat soumis par Ocean Winds s’élève à 92,7 euros du MWh.

Après un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), la procédure de mise en concurrence avait été lancée en mars 2022 pour la construction et l’exploitation de ces deux parcs éoliens en mer flottants, pour lesquels treize candidats avaient été présélectionnés.

« Les lauréats se sont chacun engagés au recyclage des éoliennes (pales et aimants compris) et à confier 10% des prestations d’études, de fabrication des composants, de travaux et d’activités relatives à l’exploitation à des PME », a indiqué le ministère de l’Industrie dans un communiqué.

Le ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci, a souligné « l’importance de ces projets éoliens, qui combinent une filière industrielle verte et la réponse aux enjeux de la transition énergétique ».

Après l’attribution d’un premier projet éolien flottant au printemps 2024 et les mises en service complètes des parcs de Fécamp et Saint-Brieuc, l’attribution de ces deux projets en mer Méditerranée porte « à près de 5,3 GW la puissance cumulée des projets en service, en construction ou en cours de développement sur les côtes françaises », selon le ministère.

La France vise 18 GW d’éolien en mer en service à horizon 2035 et 45 GW à horizon 2050.

© AFP

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2 commentaires

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    • Georges Studer

    Il est idiot de dire que la France est en retard sur el renouvelable. Car il faudrait dire en même temps qu’elle est très en avance sur le nucléaire, énergie encore moins émettrice de GES et surtout pilotable (et non intermittente). L’objectif étant d’avaoir assez d’électricité pour répondre à la demande, au moment où celle-ci se manifeste.

    • Balendard

    Désolé mais en région méditerranéenne il semble plutôt souhaitable de privilégier le soleil que le vent.

    En effet concernant les 4 mots

    Atlantique ou Mediterranée
    Vent ou Soleil,

    le bon sens semble en effet bien être pour assurer la production électrique française et en raison des potentiels d’associer ces mots ainsi :

    Vent avec Atlantique
    Soleil avec Méditerranée.

    En conscequence pour ce qui concerne la production d’électricité solaire sur notre territoire, un domaine où la France est en retard, il semble préférable de se rapprocher de la méditerranée, région plus généreuse en ce qui concerne les rayons solaires que l’atlantique.

    https://www.infoenergie.eu/riv+ener/Solar%20Water%20Economy.pdf