L214, une association française de défense des animaux, révèle des images tournées en septembre 2019 dans un élevage intensif de cochons du Finistère. Les images montrent des conditions de vie sordides : truies en cage, mutilations systématiques, animaux non soignés, cannibalisme, cadavres non ramassés. En France, 95 % des cochons sont élevés selon le modèle standard intensif.
Yann Arthus Bertrand commente cette nouvelle enquête et appelle à une action concrète. Il propose de consommer moins de viande dans les cantines scolaires.
9 commentaires
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fiess
bravo Yann et surtout bravo à L214, rf
Michel CERF
Cette situation est horrible , seul le consommateur peut y remédier en refusant de manger de la viande provenant de ces élevages intensifs , quant aux éleveurs je ne les plains pas , ils méritent le même sort que leurs animaux .
Meryl Pinque
Pourquoi manger de la viande quand on peut s’en passer, Michel Cerf ?
Pourquoi tuer quand on peut ne pas tuer ?
Pourquoi cet appétit pour la chair de l’autre, pour la violence et la mort ?
Industriel ou pas, l’exploitation reste l’exploitation.
Les animaux nonhumains sont des êtres doués de sentience, qui possèdent par là même des droits fondamentaux inaliénables que l’espèce humaine leur nie arbitrairement : droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni maltraité.
Le véganisme est un principe éthique de base dès lors qu’on prétend défendre les animaux. C’est la moindre des choses que nous leur devons.
Cela ne nous coûte rien, et pour eux cela représente tout simplement la vie.
Michel CERF
La plupart des animaux dont nous faisons partie tuent et mangent d’autres animaux , ainsi est respecté l’équilibre des espèces , pourquoi n’aurions nous pas les mêmes droits , l’humain n’étant ni carnivore ni herbivore , ceci dit ma consommation de produits animaux est réduite au maximum et peut être qu’un jour je me rapprocherais du véganisme !
Denis JAFFRÉ
Tout simplement BRAVO !
sophie lavorel
Encore un » Enfer sur Terre » indiqué au public et c’ est indispensable de montrer sans relâche la vérité des élevages intensifs, des transports et des abattoirs.
Ne nous faisons aucune illusion : si L214 pouvait tous les filmer incognito nous serions en permanence dans des films d’ horreur. Ici ou ailleurs.
Seule une infime minorité d’ élevages extensifs+ transports courte distance + abattages respectueux ( vite et indolore) existent et ces modèles doivent se développer en même temps que l’ intensif DOIT disparaître. Il est grand temps que la FNSEA change de camp!
Sous entendu: nos consommations passeront de 10 à 1 et c’ est tout aussi bien ( car il est illusoire de croire que le citoyen acceptera de se passer de produits animaux; il n’ est même pas capable de baisser de moitié alors que c’ est TRES facile )
Merci aux notoriétés comme Mr YAB qui apportent un poids supplémentaire au travail formidable de L214
Jean GAUMY
Je me souviens d’un documentaire formidable à ce sujet en 1979 (Prix Georges Sadoul 1989) : « Cochon qui s’en dédit » de Jean-Louis Le Tacon qui poussé par Jean Rouch a filmé pendant trois ans en super 8 ces machines de mort.
« Le film fit scandale à cette époque On ignorait alors à quel point il préfigurait les temps que nous vivons » dit Patrick Leboutte pour la diffusion de ce film aux éditions Montparnasse en 2011.
Jean GAUMY
Je me souviens d’un documentaire formidable à ce sujet en 1979 (Prix Georges Sadoul 1989) : « Cochon qui s’en dédit » de Jean-Louis Le Tacon qui, poussé par Jean Rouch, avait filmé pendant trois ans en super 8 ces machines de mort.
Ce documentaire décrivait déjà ce dont nous parle Yann concernant les faillites d’entreprises et les totales désillusions financières.
« Le film fit scandale à cette époque On ignorait alors à quel point il préfigurait les temps que nous vivons » dit Patrick Leboutte pour la diffusion de ce film aux éditions Montparnasse en 2011.
Martial
hé oui, c’est elas le prix à payer pour pouvoir consommer de la viande pas cher