Il aurait fait plus de 20°C dans l’Antarctique en février 2020. Ce chiffre alarmant, enregistré par une mission de terrain, circule dans les médias, mais il est sujet à caution. Pour démêler le vrai du faux, France info a interrogé Nicolas Jourdain, chercheur à l’Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble. Il revient sur l’origine de cette donnée qui a été annoncée à l’AFP par des scientifiques brésiliens et rapidement repris par de nombreux médias à travers le monde. Selon eux, le seuil symbolique aurait même été dépassé puisqu’il aurait fait 20,75°C sur l’île Seymour. La réalité indéniable du réchauffement climatique est bien plus complexe qu’un seul chiffre spectaculaire.
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2 commentaires
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Grossmann
En ce qui concerne l’Antarctique la vidéo de good planet plutôt rassurante prouve que dans l’immédiat c’est heureusement Milutin Milankovic qui l’emporte. voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/ATT00107.mp4
Si l’on continue à roupiller comme la grenouille d’Al Goore il va toutefois falloir se méfier des conséquences.
Je vais expliquer cela à l’IESF, un organisme qui représente tout de même le million d’ingénieurs français en activité sur l’Hexagone
Fabrice Thibaut
Bonjour, un élément est étonnamment omis par la plupart des climatologues ou glaciologues, c’est celui d’un nouvel âge glaciaire possible qui s’il se produit (le dernier s’est enclenché il y a 110.000 ans avec une hausse de température d’1,6° et nous en sommes actuellement à 1,1 voire 1,2) provoquera une mise en danger des habitants du premier tiers de notre planète. En effet si le Gulf Stream lâche ce sont 30 à 35 degrés que l’on perd soudainement, comment peut-on écarter cette possibilité (à part Wallas Broecker) alors qu’elle est cyclique et que les différents carottages le prouvent, des centaines de millions de personnes sont en danger potentiel (dont moi-même et vous même certainement). Selon le centre de météorologie britannique 1,5° seront déjà atteints en 2024 (!!!), allo quoi quand est-ce qu’on est transformé en bonhomme de glace? La fonte anormale des glaciers de l’Antarctique côté Ouest renforce la masse nuageuse et représente par conséquent un potentiel de chute de flocons qui n’existait pas il y a 110.000 ans avec l’absence de l’homme jusqu’où ira cette fois le mur de glace de 120 mètres de haut qui atteignait le Sud de Paris pendant cette période, pourquoi n’envisage-t-on pas un scénario reprise glaciaire possible tout à fait plausible parce que cyclique ? (il suffit donc de +1,6°). Puisque la fonte des glaces du Groenland est la menace la plus grande quant à l’arrêt du tapis roulant retour du Gulf Stream au niveau du Pôle Nord avec une perte de densité, pourquoi ne pas déverser du sel marin sur ces glaciers qui sont en train de fondre pour compenser, une vision de canaders qui déversent de l’eau sur un incendie me vient à l’esprit mais ici ce n’est pas pour sauver une forêt mais bien la vie de millions de personnes, voire même de notre humanité, rien que cela! Allo, ici la Terre!