Les médias font partie du problème

Dans cet entretien extrait de ‘ouvrage L’ écologie du XXIe siècle (éditions Le Seuil, collection Reporterre), la journaliste Jade Lindgaard explique comment le fait de raconter le monde, notamment les luttes ancrées dans un territoire, permet de le comprendre et de s’engager pour qu’il change.

Reporterre. Durant votre enfance, dans les années 1970 et 1980, quel rapport aviez-vous avec l’écologie ?

 Jade Lindgaard. J’ai passé mon enfance dans un immeuble du XVe arrondissement de Paris, dans un imaginaire totalement urbain, industriel, en ≪ toc ≫. Dans la chambre que je partageais avec ma petite sœur, on avait une moquette synthétique et un Sacco [un pouf invente en 1968] orange vif percé, d’où s’écoulaient plein de petites boules de plastique blanc.

Dans la grande surface ou nous allions faire les courses, tout était sous emballage plastique. On mangeait de la purée Mousline. Un jour, ma mère est rentrée du travail avec un truc incroyablement moderne, un sachet de salade sous plastique. Sa grande vertu : on pouvait la manger directement, sans avoir à la laver.

Je passais beaucoup de temps devant la télé, complètement fascinée par New York. Quand je voyais les tours de Beaugrenelle depuis ma fenêtre, je m’imaginais aux Etats-Unis. J’ai aussi été scout et on partait régulièrement camper dans la nature. Mais cela représentait plutôt pour moi dormir a plusieurs sous une tente, la vie en collectivité, les jeux de piste, l’Opinel, que les arbres, les champs ou les insectes.

Comment en êtes-vous venue à vous informer sur l’écologie ?

A la fin des années 1990, je travaillais aux Inrockuptibles, quand j’ai découvert le mouvement altermondialiste. En 1999, j’ai vu des mouvements révolutionnaires prendre la rue lors d’une grosse manif de blocage à Seattle. Ça m’a fascinée. Mes centres d’intérêt se sont déplacés vers la question de la justice sociale, de la critique du capitalisme, du FMI [Fonds monétaire international], de la Banque mondiale, du tiersmondisme, des rapports entre Nord et Sud. En 2001, au contre-sommet du G8 à Gênes et au Forum social mondial de Porto Alègre, j’ai été prise dans un univers extraordinaire d’intelligence, de puissance critique, de fécondité et de capacite d’action collective. Les activistes qui posaient la question de l’illégitimité d’un ordre politique constituaient en meme temps des mouvements hyper-joyeux, forts et provocateurs. En 2007, j’ai retrouvé ces copains, notamment les membres du mouvement britannique Camps for climate action, à Heathrow, en Angleterre. Ils occupaient le plus gros aéroport européen pour protester contre l’essor du trafic aérien et un projet de troisième piste qui n’a jamais vu le jour. C’était un mouvement très contestataire, très désobéissant, avec plein d’ateliers pratiques dédies au partage de connaissances. Vue de France, cette manière de mélanger rapport à la nature, action collective, anarchisme, savoir et pratique était très novatrice. C’est ce qu’on a retrouve ensuite sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes.

En informant sur ces mouvements, vous considérez-vous comme une actrice du changement ?

 Un journaliste doit être dans une distance critique vis-à-vis des faits et des propos qu’il recueille. C’est la base. Mais ce rapport critique ne signifie pas tenir une position intermédiaire entre deux points de vue contradictoires.

Les mouvements altermondialistes utilisaient le savoir pour critiquer un ordre économique et financier. Ils disaient : ≪ On n’est pas simplement des citoyens en colère, on en sait autant que vous. En tant que journaliste, ça t’oblige à bouger en te disant qu’effectivement il faut arrêter de hiérarchiser les sources entre ceux qui sauraient et ceux qui agiraient.

Une forme de journalisme de transformation sociale me parait vitale

Cela ne veut pas dire qu’un paysan connait mieux le climat qu’un climatologue. Mais il n’y a pas de hiérarchie entre leurs savoirs. Cela implique de traiter avec autant de respect un jeune de la Zad, qui connait bien son territoire et sait pourquoi il le défend, que le président du département qui fait la démonstration par A + B de la nécessite de réaliser un aéroport pour créer de l’emploi.

Casser cette hiérarchie des sources m’oblige à m’interroger sur ma position. Je conteste un cadre général d’interprétation qui priorise la création d’emplois et la croissance économique au détriment de la préservation d’une zone humide. Cela me met dans une position d’engagement. Assez rapidement, on m’a renvoyé l’image d’une journaliste engagée, d’une ≪journaliste militante ≫. Il faut être sincère dans ses intentions : quand j’écris, j’essaie de convaincre mes lecteurs qu’il faut s’engager pour changer les choses. C’est une position militante que j’assume. La colère et l’indignation nourrissent profondément mon travail de reportage et d’enquête. Une forme de journalisme de transformation sociale me parait vitale. C’est dans ce sens que des journalistes peuvent jouer un rôle dans un mouvement de lutte écologiste. Les journalistes et, aujourd’hui, les blogueurs et youtubeurs font partie intégrante des mouvements sociaux.

Ne trouvez-vous pas frustrant, sur des terrains de lutte, de rester dans une posture journalistique ? Avez-vous déjà pensé à tout plaquer pour aller vivre à la Zad de Notre-Dame-des-Landes ?

 Je me suis pose mille fois la question et je me la pose encore. Mais je continue à être journaliste pour l’écriture. Sans l’écriture, je n’arrive pas a penser. J’ai fait un reportage au long cours sur la Zad, ou je suis restée sur place plusieurs jours de suite. Allongée dans mon sac de couchage, dans une petite caravane, j’avais tous les mots entendus dans la journée qui me revenaient et tournaient comme une musique intérieure. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. L’écriture me sert a digérer tout ça, a me dissocier, à prendre de la distance et à retrouver une subjectivité par rapport à ces sensations, ces colères, ces joies, ces tristesses.

La question de la distance n’est pas ridicule. Un endroit comme la Zad fabrique un autre monde politique, de sensibilité, de désir humain… Il est très tentant de se plonger dans cette utopie a 100 %. Mais la société patriarcale, capitaliste, faite de dominations injustes est toujours là. Mon rôle est peut-être d’être a l’interstice de ce monde industriel, capitaliste, patriarcal, dominateur et de cet autre monde de faune et de flore, libère des dominations. D’être une contributrice de lien entre ces deux espaces. Ce n’est pas un rôle facile. On se prend des coups des deux côtes.

 Les médias font partie du problème.

Comment avez-vous vu évoluer le traitement de l’écologie dans la presse française ?

 Les médias font partie du problème. Si l’on veut être positif, on peut dire qu’on a beaucoup progresse quantitativement sur le nombre de sujets publies sur le changement climatique, l’effondrement des espèces… Mais ces sujets sont traits sans que le lien soit fait avec le capitalisme ou le patriarcat. On continue de segmenter l’écologie comme un sujet a part, on a des journalistes environnement, des rubriques environnement, alors que c’est une autre vision du monde qui est nécessaire, un autre cadre d’interprétation, une autre manière de parler d’économie, de politique, des inégalités, des questions sociales. Cette approche segmentée contribue à rendre périphériques les questions dont on parle.

Mediapart est parti d’assez loin dans l’importance accordée a l’écologie. J’ai peste de nombreuses fois contre le fait que ces questions étaient toujours reléguées au bas de la page d’accueil, invisibilisées.

Depuis, l’équipe a lentement évolue. Aujourd’hui, dans nos réflexions éditoriales, les questions d’écologie et de climat sont des priorités. Nous devons être assez représentatifs de discussions dans d’autres journaux. La chance que nous avons par rapport à eux, c’est que, comme le journal est assez neuf et sur internet, il est plus plastique et on peut plus facilement y faire remonter des sujets pour les mettre en valeur.

Il y a des alertes sur l’environnement et le climat, pourtant ça n’avance pas. Quels sont les points de blocage ?

 Déjà, le cadre capitaliste de la société. L’économie est organisée autour de la propriété privée et du profit, antinomiques avec la préservation de la faune, de la flore et du climat. A partir du moment où les instruments économiques utilises – profits et dividendes, chiffre d’affaires, PIB [produit intérieur brut] – n’accordent pas de valeur a l’efficacité énergétique, a la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a la préservation d’espaces naturels et de terres agricoles, les dés sont pipes.

Dans Je crise climatique, je m’étais intéressée a la dissonance cognitive. Nos subjectivités sont formatées par ce cadre capitaliste. On a assimilé des valeurs de performance, de concurrence et tout un réseau de désirs et d’affects marques par le consumérisme. Dans les années 1970 et 1980, partir écouter de la musique au Brésil, en Afrique, en Asie était le summum de la branchitude. Très peu de gens prenaient au sérieux la question des dégâts irréversibles provoques par les Occidentaux débarquant dans les communautés avec leur fric et leur modernité. Cette prédation était masquée par un exotisme bienveillant et plutôt progressiste. Ces gens critiquaient le matérialisme occidental en se rêvant du cote d’autres civilisations, mais au prix du développement de cette industrie aérienne ultrapolluante.

Prenez-vous encore l’avion ?

 J’essaie de ne plus le prendre. On ne peut pas écrire sur la catastrophe irréversible du changement climatique et partir en avion voir le Groenland fondre.

Ce n’est possible ni moralement ni sensiblement. C’est pour ça que la mobilisation de chercheurs face à leur énorme problème de bilan carbone est importante. On ne parle pas de la même manière du climat quand on essaie de réduire au maximum son impact.

se libérer de cette armure que le consumérisme et la ville industrielle nous ont créée.

Dans les années 1990‑2000, l’approche experte à été essentielle pour dire qu’il y avait un changement climatique cause par la consommation des énergies fossiles. Mais elle a entretenu cette dissonance. Une manière de se libérer de cette prison est de rouvrir les sensibilités : par la poésie, la lenteur, le plaisir de passer du temps dans une forêt ou près d’un lac, pour se libérer de cette armure que le consumérisme et la ville industrielle nous ont créée.

Vous vous êtes aussi intéressée aux luttes collectives comme les Indignés, la Zad de Notre-Dame-des-Landes, Bure…

 Ce sont des brèches dans l’ordre établi. Ce sont aussi des espaces de pensée en action plus libres que les colloques, réunions ministérielles et autres séminaires d’entreprise. Les pensées sont en lien avec des pratiques qui influent à leur tour sur les pensées. A la Zad, on abolit le plus possible la différence entre dire et faire. Tu arrives avec tes idées de philosophe ou d’économiste, et on te propose de participer au groupe ≪ vaches ≫ ou à la construction d’une charpente. Si tu réponds que tu n’es pas manuel, on s’en fiche. Ça provoque des pensées a vif, plus concrètes et plus puissantes. Il y a de la puissance de changement dans ces mouvements. Ces collectifs rendent vivants, concrets, d’autres mondes.

Que pensez-vous d’une autre forme d’écologie qui est plutôt dans la transformation individuelle des modes de vie ? Vous considérez-vous comme une Colibri ?

 Je ne suis pas fan de la métaphore du petit colibri, parce qu’il prend sa part mais il n’éteint pas l’incendie ! Mais j’ai beaucoup de respect pour eux. Il n’y a aucune raison d’être écolo : on se prend des coups, on s’engueule avec ses amis – c’est mon cas –, on peut être en désaccord avec sa famille, on se fait chambrer par ses collègues… En plus, j’ai parfois l’impression de porter sur mes épaules la charge de la destruction en cours du monde. J’avais une vie plus insouciante quand je travaillais sur l’art contemporain, même si, pour rien au monde, je ne voudrais revenir en arrière. Dans ce contexte, on peut se réjouir de voir des personnes essayer de faire quelque chose dans leur coin. Mais c’est insuffisant. Il y a donc un travail à faire pour conduire ces personnes dans une action collective plus efficace.

Je critique les usages très individualistes qui sont faits de la notion d’effondrement. Cette idée que ≪ OK, le monde va s’effondrer, donc je nous prépare, mes proches et moi, à la fin du monde ≫. Ce n’est pas ce que dit Pablo Servigne, mais c’est ce que beaucoup pensent. Il me parait plus important de mettre au premier plan la justice environnementale et climatique en agissant des maintenant contre les inégalités, en lien ou non avec le changement climatique. Je suis végétarienne, je n’ai pas de voiture, je me déplace toujours à vélo… Même si j’ai plein de contradictions – un iPhone, internet –, j’essaie de réduire le plus possible mon impact. Mais il me semble parfois plus important de soutenir une lutte de sans-papiers, de refuges ou un rassemblement contre les violences policières que de faire mon compost.

L’écologie est encore souvent perçue comme une préoccupation de bobos. Avec le Toxic Tour, vous faites au contraire un lien entre écologie et quartiers populaires. Pourquoi ?

 Plus on est pauvre et domine, plus on risque d’être expose à un environnement pollue. On a commencé les Toxic Tours avec l’idée de cartographier en quoi des habitants et habitantes de quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, qui sont parmi les personnes les plus impactées par les discriminations raciales, les discriminations a l’emploi et au logement, les violences policières, sont aussi surexposées a un air pollue.

Saint-Denis est traversée par des autoroutes. Il nous semblait très important de dénoncer cette injustice supplémentaire, d’autant plus qu’elle est invisible et toujours passée sous silence, alors qu’elle a plein d’effets sur l’état de sante des personnes, leur durée de vie et même leur rapport au monde. Quand j’ai commencé à travailler là-dessus, à arpenter les quartiers et à discuter avec les gens, ça m’a envahie. C’est une inégalité qui s’ajoute à toutes les autres.

Beaucoup de gens à faibles revenus se retrouvent dans des logements mal isoles, en situation de précarité énergétique. Ils achètent des chauffages d’appoint qui consomment énormément et font exploser leur facture énergétique. L’isolation thermique des bâtiments devrait être le chantier prioritaire de nos politiques sociales en France. Or, ce n’est pas le cas. Idem sur l’alimentation. De nombreuses familles en difficulté vont acheter de la nourriture industrielle en grandes surfaces car elles n’ont pas les moyens d’acheter de la nourriture bio et variée. Il serait vital que leurs enfants y aient accès a l’école. Mais la plupart du temps, la restauration collective est industrielle, les plats sont réchauffes dans des films en plastique.

Faut-il de l’argent pour être écolo ?

 Les pauvres ont des pratiques écolos, même s’ils ne les qualifient pas comme telles : la récupération, le recyclage, etc. Mais quand, comme des millions de gens en France, on cumule deux ou trois boulots pour payer son loyer et joindre les deux bouts – ce que montre le mouvement des Gilets jaunes –, se préoccuper du changement climatique et de l’effondrement des espèces peut paraitre quelque chose de secondaire. A cause d’urgences vitales et sociales, mais aussi parce qu’on se sent impuissant. Il faut croire en soi-même pour penser que son action est efficace face à des bouleversements fondamentaux.

C’est pourquoi se dire écolo et militer est aujourd’hui le fait d’un privilège social. Il faut être conscient d’ou on se situe socialement. Et quand on se met a vouloir agir, on ne peut pas le faire que pour soi. Les gens qui disent agir pour leurs enfants sont respectables, mais cela entretient un entre-soi assez bourgeois.

Vous êtes proche des mouvements écoféministes. Pourquoi faire ce lien entre lutte écologique et lutte contre la domination masculine ?

 Starhawk et Silvia Federici ont décrit le tournant historique ou se posent ensemble les questions du capitalisme, de la séparation entre le monde humain et celui de la nature, et de l’assignation des femmes a un rôle subalterne. C’est le moment de la pensée moderne de Descartes, une matrice colonisatrice et esclavagiste où se légitime un rapport d’exploitation de ce qui est considéré comme autre, nature comprise. Ces différentes formes de domination constituent aujourd’hui un système politique ou s’entremêlent les dominations financière, économique, patriarcale, raciste et d’exploitation de la nature. Ce qui est très beau dans la critique écoféministe de ces dominations, c’est la manière dont des femmes, des queers, des transexuel(le)s ont tenté de reprendre de la puissance en tant que femmes, queers, trans, etc.

Tout cet univers antipatriarcal essaie de trouver des manières sensibles d’écrire, de faire de la poésie, d’agir pour se confronter à la domination, en partant de ce que le système dominant considère comme un point de vulnérabilité. On utilise le corps de la femme, les fluides, les règles, le ventre, les rondeurs, les seins, tout ce qui dégoute, pour montrer qu’on est du côté de la nature. De nombreuses personnes considèrent que les mouvements féministes sont essentialistes et les regardent avec mépris, mais c’est une confusion. Il s’agit en réalité de partir de ce en quoi les femmes sont les plus minorisées, ostracisées, stigmatisées, pour reconstruire de la puissance.

Dans le mouvement Chipko en Inde, des femmes ont protege des arbres parce que c’étaient elles qui allaient chercher de l’eau et qu’elles savaient que les couper allait abimer les sources. Je suis dans un collectif écofeministe et ça fait sens pour nous de lire des textes et de parler de nature en non-mixite, pour cultiver notre manière de nous parler, en étant le plus à l’écoute possible, en étant dans le care (le soin), des valeurs antinomiques du patriarcat. C’est une forme de résistance.

Je me suis rendu compte que je pouvais participer à la protection de l’écosystème avec mon corps de femme, en ayant un rapport plus intime à ces questions. Je peux faire barrage à un train de transport de charbon, a des policiers qui protègent une pelleteuse en train de détruire une forêt… Ça crée de l’empowerment [prise de puissance]. L’an dernier, au rassemblement Ende Gelande en Allemagne, des blocs féministes et des queers ont expérimente une manière queer de bloquer une mine de charbon : pas fondée sur le fait de ne pas avoir peur de se battre contre des policiers – autrement dit, sur la performance physique, la force et l’endurance –, mais sur le fait d’être nombreux, d’organiser une fête sur les rails pour se donner envie de rester longtemps, de s’entraider pour monter sur le talus, etc. Tout cela nourrit une envie d’action et peut avoir d’autres résonances. C’est polyphonique.

Propos recueillis par Alexandre-Reza Kokabi
et Émilie Massemin

Jade Lindgaard est journaliste à Mediapart, autrice de Je crise climatique (La Découverte, 2014) et membre du collectif Féministes pour la justice climatique/Toxic Tours. Dans cet entretien, elle explique comment le fait de raconter le monde, notamment les luttes ancrées dans un territoire, permet de le comprendre et de s’engager pour qu’il change.

Extrait de L’écologie au XXIe siècle, collection Report erre, Éditons Le Seuil

4 commentaires

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    • Michel CERF

    Tout cela est bien sympathique sauf que les GJ préfèrent semer la terreur au lieu de se mobiliser pour la préservation de l’environnement , sont – ils si pauvres que cela ? pour certains j’en doute , quant aux journalistes qui les soutiennent ce qui compte c’est de détruire notre démocratie par tous les moyens puisque l’anarchie conduit toujours à la DICTATURE .

    • Francis

    Ecrire « l’économie organisée autour de la propriété privée et du profit, antinomiques avec la préservation de la faune, de la flore et du climat » est une escroquerie. L’URSS et la Chine communiste ont fait autant et même plus de dégâts à leur environnement que les autres, et en même temps infiniment plus dans le domaine des droits de l’Homme vis à vis de leur population. Ce n’est pas l’idéologie de la pastèque qui résoudra les problèmes.

    • Michel CERF

    Discours d’une journaliste et d’un journal d’extrême gauche dans toute son  » objectivité  » habituelle …

    • Michel CERF

    D’accord avec Francis !

Patrick Criqui, directeur de recherche au CNRS à propos des enjeux de la COP29 : « réduire les émissions de gaz à effet de serre est moins coûteux dans les pays du Sud que dans les pays du Nord »

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