« Notre maison brûle » n’est plus seulement la célèbre phrase du discours de Jacques Chirac et Nicolas Hulot au sommet de la terre de Johannesburg en 2002, c’est aujourd’hui un court-métrage inspiré également par Greta Thunberg qui a employé une formule similaire pour interpeler les décideurs. À l’occasion de la journée de la Terre, ce22 avril, le mouvement Fridays for Future fondé par Greta Thunberg publie le court métrage « OurHouse in on Fire ». Dans un communiqué, le mouvement explique son message : « Alors que la plus grande partie des habitants du monde entier est confinée à la maison pour enrayer la propagation du coronavirus, nous avons pu observé une baisse temporaire des émissions de carbone. En même temps, les autorités gouvernementales cherchant à relancer rapidement l’économie œuvrent à un allégement supplémentaire des réglementations, ouvrant ainsi la voie aux pollueurs pour détruire l’équilibre délicat de la Terre.«
Notre maison brûle, le court-métrage
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2 commentaires
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Bruno
Très représentatif malheureusement.
Claude Courty
À l’écart des croyances et idéologies les plus répandues, deux considérations fondamentales peuvent susciter bien des questions quant à l’avenir de l’humanité :
1° La structure incontournablement pyramidale que la nature impose à toute société fondée sur l’interdépendance et la hiérarchisation de ses membres, ce qui est bien le cas de la société humaine ; sa propre fin y étant inscrite par la démesure de son développement, telle la grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf.
2° la multiplication sans freins de la population humaine au cours des millénaires, avec les encouragements de pouvoirs – à commencer par le religieux et le politique – plus soucieux du nombre des êtres sur lesquels ils se fondent et prospèrent que de leur bien-être ici et maintenant, ceci avec l’aide d’un progrès scientifique et technique à l’éthiquechaque jour davantage démentie par les faits.
Il en ressort que si la richesse et le bien-être des uns n’y connaissent pas d’autres limites que celles de leur appétit et des ressources (renouvelables comme non renouvelables) dont ils les tirent, la pauvreté a la sienne qui est le structurel autant qu’inexpugnable niveau zéro de la richesse, où survit une population de pauvres profonds toujours plus nombreuses. Il faut savoir en effet, au-delà des subtilités de quiconque dédaigne une vérité aussi évidente que prouvée par l’observation chiffrée, que dans la relativité des notions de richesse et de pauvreté, sur 100 Terriens qui s’ajoutent à la population humaine, 14 vont structurellement rejoindre les riches, quand 86 vont grossir les rangs des pauvres, dont les pauvres profonds. À noter que le nombre de ces derniers est au XXIème siècle de 1 à 2 milliards, soit 4 à 8 fois ce qu’étaient la population humaine au début de notre ère, toutes conditions confondues.
Comment imaginer que cette partie de l’humanité, dont les flux migratoires, qu’ils soient de nature politique, confessionnelle, ethnique, économique, climatique,… ne sont que l’avant-garde, acceptera sans réagir le partage qui s’annonce de richesses vitales (dont l’eau et l’air salubres) se faisant chaque jour plus rares ?
Or, au moment où ces lignes sont écrites, quelles que soient les promesses d’une transition démographique, plus de 200 000 Terriens supplémentaires déferlent chaque jour sur Terre, alors que l’idée d’une régulation démographique planétaire est toujours obstinément rejetée par des pouvoirs qui n’ont en tête qu’une croissance désormais du domaine du transhumanisme. Et si quelques frémissements sont enregistrés, allant dans le sens d’un baisse de la fécondité humaine, ils sont le produit de la peur devant l’avenir, bien avant le résultat insuffisant d’initiatives autant privées que publiques.