La Ruche est complémentaire aux Amap (les célèbres paniers paysans que l’on prend chaque semaine) : Elle repose sur un fonctionnement plus souple car sans engagement ; elle encourage les producteurs à proposer de beaux produits et répond « au besoin de choisir ».
Via le site Internet, les abeilles butinent, elles passent commandent, paient en ligne, sans s’engager sur une durée. Toutes les deux semaines, la livraison à lieu. La Ruche se transforme alors en « Ruche qui rit ! ». Un lien se tissent entre les producteurs : « le transport est mutualisé, un producteur vient souvent avec les produits de ses voisins. » L’ambiance est détendue, loin de « la corvée des courses au supermarché », explique Hélène. « L’accueil est très important, poursuit-elle, comme il n’y a pas de transaction financière sur place, il y a donc du temps pour d’autres conversations, une sorte de pédagogie s’installe ».
Aujourd’hui, la Ruche du Comptoir Général compte 1 800 adhérents et 200 commandes bihebdomadaires. Dépassée par son succès, elle ne peut désormais plus accueillir de nouveaux membres. « Ma fierté, c’est de voir des petits producteurs qui étaient à deux doigts d’arrêter leur activité, venir à la Ruche avec la banane et une énergie folle », déclare Hélène.
Stéphanie Lauer
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