En 2016, la Banque mondiale alertait sur le fait que les catastrophes naturelles, en plus de faire des victimes et 520 milliards de dollars de dégâts matériels, ont entraîné la chute dans la pauvreté de 26 millions de personnes. Ce rapport rappelle que, même sorties de la misère, de nombreuses personnes restent vulnérables aux aléas de la vie. Dans l’Union Européenne, 1 habitant sur 5 est dans une situation de risque de pauvreté ou d’exclusion. Mais les taux les plus élevés de pauvreté s’observent dans les pays fragiles ou touchés par un conflit. Les dérèglements climatiques risquent d’entraîner une augmentation et une intensification des événements climatiques extrêmes et des sécheresses. Les risques naturels, les conflits, le chômage, le manque d’éducation ou encore les discriminations figurent parmi les facteurs explicatifs de la pauvreté. Pour y remédier, les assurances constituent – entre autres – de bons outils ; pourtant en 2016, seulement 45 % de la population mondiale bénéficiait d’une protection sociale.
Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management
Lisez le livre ci-dessous en intégralité.
Un commentaire
Ecrire un commentaire
Claude Courty
La pauvreté profonde, que connaissent 1 à 2 Milliards d’êtres humains vivant avec moins de 2 dollars par jour, est la première plaie de l’humanité.
C’est aujourd’hui 4 à 8 fois ce qu’était la population mondiale au début de notre ère, toutes conditions confondues et quel que soit le nombre de ceux qui ont le bonheur d’échapper à la pauvreté « ordinaire ».