Eel Energy est une société française s’inspirant des mouvements des queues de poissons pour remplacer les hélices des turbines d’hydroliennes. La membrane en fibre de verre ondule dans l’eau par la force des courants comme la nageoire caudale d’un poisson. L’hydrolienne Eel peut se mettre en mouvement dans un courant faible et sa performance maximale est atteinte vers 3 m/sec. Elle produit de l’électricité sans générer de déchets ni détruire la faune marine qui dérive avec le courant. Si le potentiel maritime est très important, le concept s’adapte facilement aux fleuves et aux rivières. La société vise un prix de moins de 100 euros le mégawatt, lorsque le coût du nucléaire approche les 90 euros. En Australie, la société Biopower System (BPS) a développé pour les grandes profondeurs le dispositif bioSTREAM en s’inspirant de la forme de la queue des requins et des thons. Les mouvements d’une algue, le kelp, ont servi de modèle à bioWAVE, conçue pour des profondeurs de 5 à 10 mètres.
Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management
Lisez le livre ci-dessous en intégralité.
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