La lutte contre un parasite mortel freine l’essor de l’apiculture biologique. Elle connaît pourtant un fort engouement ces dernières années. Seulement, rompre avec l’agriculture conventionnelle ne se fait pas sans difficultés explique Alban Maisonnasse, chargé de mission expérimentation/ADAPI dans une interview accordée à Actu-Environnement. Il explique en quoi le parasite du Varroa destructor, venu d’Asie dans les années 1980 pose problème. Mortel pour les abeilles, il prolifère au sein d’un même rucher au gré des déplacements de ses occupantes. Il peut ainsi tuer des colonies entières. Des traitements médicamenteux existent pour détruire le Varroa, il est également possible de traiter le ravageur en respectant les normes de l’agriculture biologique. Cependant, cela demande de la technique et du temps, ce dont tous les apiculteurs ne disposent pas.
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