Rien qu’en respectant les limitations de vitesse sur la route, nous pourrions économiser environ 700 000 tonnes de carburant par an et éviter dans le même temps le rejet de 2,2 millions de tonnes de CO2. Et en abaissant de 10 km/h la vitesse sur les routes comme cela avait été proposé lors du Grenelle de l’environnement et en supposant que les vitesses soient respectées, c’est près d’1,25 million de tonnes de carburant qui pourraient être économisées chaque année . Nous avons donc au bout du pied une solution simple et efficace pour réduire à la fois notre consommation d’énergie, nos émissions de CO2 et notre budget.
Mais même les meilleurs projets de mesures écologiques peuvent échouer faute de trouver une acceptation publique. Celle-ci dépend de multiples facteurs juridiques, économiques, sociaux, etc. et dans le domaine des transports routiers, elle est particulièrement difficile à obtenir. Dans les Alpes-Maritimes pourtant, la vitesse est limitée à 110 km/h sur l’autoroute depuis 2009 et malgré quelques grincements de dents à l’époque, les automobilistes s’y sont habitués. Enfin, il n’est pas impossible que des évènements extérieurs ne viennent rendre obligatoires ces mesures. En mars 2011, l’Espagne a ainsi décidé de réduire de 10 km/h la vitesse sur les autoroutes afin de compenser l’augmentation du prix du pétrole provoquée par la crise en Libye.
2 commentaires
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therese' Delfel
lever le pied, sortir de l’âge du pétrole futile
« Lever le pied » ne suffit pas. Rien qu’en instaurant des systèmes de transports en commun flexibles, intelligents et très bon marché – voire même gratuits – le parc automobile français en serait divisé par deux ! Je vous laisse calculer la quantité de CO2, particules fines et autres toxiques environnementaux ainsi économisés. Là où les politiques ne font pas leur travail (plus de 600.000 élus qui coûtent quelques 3 milliards d’euros chaque… mois, oui, 36 milliards par an), reste la mobilisation citoyenne: autopartage et covoiturage systématiques et bien sûr, pour ceux qui le peuvent, marche et vélo.
Pas envie de respirer des particules fines (ni de les faire respirer aux autres, surtout aux enfants), d’étouffer lors des pics d’ozone et de faire chauffer le climat ? A toi de jouer ! Et à moi, à nous, à eux, tous ensemble !!
Daniel JAGLINE
lever le pied
Bien sur que l’action de »lever le pied » n’est pas à elle seule suffisante, pas plus que n’importe quelle forme d’action prise isolément, par exemple pour ne retenir que ce que vous suggérez au sujet des transports en communs.
C’est l’addition d’une panoplie de gestes et attitudes nouvelles qui multipliées par un nombre de plus en plus grand de citoyens, qui pourront commencer à faire la différence, il faut accepter l’idée simple de commencer soi même à accepter de commencer à faire ces gestes.