Le niveau de glace de l’Arctique a atteint, ces deux dernières années, le niveau le plus bas jamais connu montre le rapport Copernicus sur les océans publié dans le journal de l’océanographie opérationnelle. Le réchauffement de l’Océan Arctique participe à hauteur de 4% au réchauffement total des océans de la planète.
Les conséquences de ce réchauffement sont visibles par des phénomènes physiques, rapporte le site Phys.org. La fonte des glaces est très importante notamment dans la mer de Barents où presque 90% de l’épaisseur de la banquise a disparu. Les variations de température de l’eau dans la mer du Nord ont impliqué un grand changement dans la faune marine du milieu. En 2019, des changements ont été également observés en mer Méditerranée. Sur l’année, la hauteur des vagues en Méditerranée a dépassé la moyenne et, en novembre, Venise a connu deux événements d’inondations coup sur coup.
« Le changement climatique, la pollution et la surexploitation ont mis une pression encore jamais expérimentée sur l’océan, ce qui requiert un besoin urgent de mesures gouvernementales durables, d’adaptation et de gestion afin de sécuriser les différents rôles vitaux de l’océan pour le bien-être humain », explique Dr. Karina von Schuckmann, rapporteure du rapport.
Deux problèmes majeurs sont remontés lors de ce rapport. Le premier est l’invasion de poisson-lions en mer Ionienne en 2019. Le deuxième est le niveau de la mer et des vagues inhabituels en mer Baltique dans le golfe de Botnie.
Copernicus : un support pour la prise de mesures
Plusieurs solutions ont été mises en avant dans ce rapport. Un nouvel indicateur de plancton à poissons par satellite a été présenté afin d’aider dans la gestion de l’océan et de la vie marine. Un autre indicateur a été mis en place afin d’aider à la gestion et au combat contre l’eutrophisation. Enfin, la surveillance et l’étude du dipôle de l’Océan Indien vont être renforcées.
« L’objectif du rapport Copernicus sur les océans est de produire des pistes dans la création et dans le fonctionnement d’outils en aval et a une approche sur différents angles, présentant l’état du changement de l’océan, examinant l’évolution des impacts de ce changement en concordance avec les impacts du changement climatique sur les systèmes environnementaux, humains, sociaux et économiques, et de débattre sur l’adaptation à ces impacts par la science, les services et les différentes mesures », conclue Dr. Karina von Schuckmann.
Pauline Izabelle
Lire l’article de Phys.org sur ce lien https://phys.org/news/2021-09-global-ocean-unprecedented-climate-impact.html
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