Alors que le rapport du GIEC sort, Universcience est allé interroger plusieurs spécialistes du climat et les a questionnés sur l’éco-anxiété. Ils rappellent qu’ils sont avant tout des scientifiques qui suivent une méthode rigoureuse et que leurs travaux doivent aussi servir de base à trouver des solutions. Les climatologues n’en restent pas moins humains. Selon Universcience, « ces chercheurs doivent donc user de pédagogie pour inciter les politiques à agir dans le bon sens pour s’adapter au changement climatique. 60% des scientifiques ayant participé au dernier rapport du Giec, ressentent de l’anxiété et de la détresse liées au dérèglement climatique, d’après la revue Nature (octobre 2021). Celles-ci ont des conséquences directes dans la vie des chercheurs, qui reconsidèrent leur lieu de vie – 41 % des personnes – ou la décision d’avoir des enfants – 17 % –, ou changent leur mode de vie – 21 %. Alors que les jeunes générations sont de plus en plus impactés par l’écoanxiété, comment font ces professionnels pour ne pas perdre espoir face à l’inaction des acteurs publics ? Leur travail est-il impacté par la médiatisation et les attentes sociétales autour de cette discipline ? »
Eco anxiété : quel est ce mal qui ronge les jeunes ?
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