Près de 99 % de la population mondiale respire un air pollué, selon les dernières données de l’Organisation Mondiale de la Santé. Dans un communiqué publié début avril, l’OMS précise que 6000 villes dans 117 pays du monde ont mis en place des outils de mesure de la qualité de l’air. Néanmoins, malgré le renforcement de la surveillance de la pollution de l’air, les niveaux de particules fines et de dioxyde d’azote dépassent les seuils préconisés par l’OMS. Les pays pauvres sont les plus touchés par le phénomène. Les pays riches, quant à eux, disposent d’un meilleur suivi de la qualité de l’air. Cependant, cela n’empêche pas leur population d’être exposée à des niveaux dangereux pour la santé, car une grande partie des normes en matière de pollution de l’air demeurent en deçà des recommandations de l’OMS.
Trop d’investissements sont encore consacrés à un environnement pollué plutôt qu’à un air propre et sain
« Après avoir survécu à une pandémie, il est inacceptable de continuer à enregistrer sept millions de décès évitables et d’innombrables années en bonne santé perdues évitables du fait de la pollution de l’air. Voilà ce qui ressort de la montagne de données, de bases factuelles et de solutions disponibles en matière de pollution de l’air. Pourtant, trop d’investissements sont encore consacrés à un environnement pollué plutôt qu’à un air propre et sain », déclare la docteure Maria Neira, directrice du Département Environnement, changement climatique et santé de l’OMS. L’OMS appelle ainsi à réduire le recours aux énergies fossiles, à investir dans la mobilité douce et à adopter des normes plus strictes face à la pollution.
« Les préoccupations énergétiques actuelles soulignent l’importance que revêt l’accélération de la transition vers des systèmes énergétiques plus propres et plus sains », affirme le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Les prix élevés des combustibles fossiles, la sécurité énergétique et l’urgence consistant à relever le double défi sanitaire de la pollution de l’air et du changement climatique soulignent la nécessité urgente de progresser plus rapidement vers un monde beaucoup moins dépendant des combustibles fossiles. »
Julien Leprovost
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2 commentaires
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Guy J.J.P. Lafond
À force de répéter encore et encore de bons conseils pour réparer le Climat, à force de faire circuler les recommandations de l’OMS et du GIEC, des décideurs politiques seront de plus en plus acculés au mur et devront probablement démissionner.
On ne peut plus cacher la vérité à la société civile. Et rien n’est plus fort que la société civile, pas même l’armée canadienne. Choisissons mieux nos leaders politique svp!
À surveiller,
@Guy:afond @FamilleLafond
Un Canadien qui ne baisse jamais les bras, n’en déplaise peut-être à d’autres Canadien au Canada.
https://twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329
Guy J.J.P. Lafond
Désolé. Coquilles corrigées.
À force de répéter encore et encore de bons conseils pour réparer le Climat, à force de faire circuler les recommandations de l’OMS et du GIEC, des décideurs politiques seront de plus en plus acculés au mur et devront probablement démissionner.
On ne peut plus cacher la vérité à la société civile. Et rien n’est plus fort que la société civile, pas même l’armée canadienne. Choisissons mieux nos leaders politique svp!
À surveiller,
@Guylafond @FamilleLafond
Un Canadien qui ne baisse jamais les bras, n’en déplaise peut-être à d’autres Canadiens au Canada.
https://twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329