Tous les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, d’élevage ou de compagnie, devraient bénéficier d’un droit : celui de ne pas être maltraité. C’est la revendication de celles et ceux qui luttent contre la souffrance animale.
Apparue dans l’Antiquité, la question de la souffrance animale est aujourd’hui un sujet qui mobilise un grand nombre de personnes à travers le monde. Animaux d’élevage, animaux de compagnies, NAC (nouveaux animaux de compagnie), animaux dans les zoos ou dans les cirques, et même animaux sauvages bénéficient désormais de protections qui, bien qu’elles divergent en fonction des catégories d’animaux et des Etats, convergent toutes vers la reconnaissance d’un droit : celui de ne pas être maltraité.
Le droit français distingue deux grandes catégories d’animaux : les animaux sauvages d’un côté, et les animaux domestiques de l’autre, c’est-à-dire n’importe quel animal « détenu ou destiné à être détenu par l’homme pour son agrément. » Parmi les animaux domestiques, on trouve là aussi deux catégories : les animaux de compagnie et les animaux d’élevage. Depuis une loi de 1976, le droit des animaux en France est guidé par trois grands principes : l’animal est un être sensible qui doit être placé dans des conditions de vie compatibles avec ses impératifs biologiques ; il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux ; et il est interdit d’utiliser des animaux de façon abusive.
Les fondements de la prise de conscience de la souffrance animale
La question de la protection des animaux remonte à l’Antiquité et elle repose sur une dimension éthique. Elle renvoie à la question de la place de l’homme et des animaux dans le vivant. Cette question traverse toute la philosophie et s’interroge sur le fait de savoir si les animaux sont dotés ou non d’une conscience. Dans d’autres cultures, la question renvoie aussi au cycle des réincarnations.
Le philosophe Peter Singer donne dès 1975 avec son ouvrage La Libération Animale une nouvelle dimension à la prise de considération des animaux. Il l’aborde sous un jour utilitariste, c’est-à-dire en considérant que le but de la société et de l’éthique est de fournir « le bien être maximal pour le plus grand nombre », y compris les animaux puisque ces derniers peuvent aussi, comme les êtres humains, ressentir de la souffrance.
Le mouvement pour la protection des animaux
C’est à partir du XIXe siècle que les premiers grands mouvements de défense des animaux voient le jour avec la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals en Angleterre en 1824. En France, la Société Protectrice des Animaux existe depuis 1845. À l’heure actuelle, ces mouvements se sont internationalisés. Ils fournissent des services comme l’accueil d’animaux abandonnés, l’adoption, les soins aux animaux blessés ou encore en militant en faveur de lois contre l’exploitation des animaux, la cruauté et la maltraitance. Certains mouvements et certains militants versent dans des actions violente, parfois qualifiés d’écoterrorisme, l’Animal Liberation Front et d’autres groupes sont ainsi classés comme terroristes. Adeptes de l’action directe, ils n’hésitent pas à saboter les installations des laboratoires et des fermes ou à libérer des animaux emprisonnés.
Droit des animaux d’élevage
Pratiqué notamment pour l’alimentation humaine (mais aussi pour les laboratoires médicaux, les cosmétiques ou encore la production de fourrures), l’élevage a pris au cours des dernières décennies des proportions industrielles qui sont pour l’heure difficilement compatibles avec le bien-être animal. Cochons, poules et poulets – pour ne citer qu’eux – sont entassés dans d’immenses hangars où ils ne voient jamais la lumière du jour et où ils ne peuvent quasiment pas bouger. Le Code rural et les directives européennes prévoient pourtant qu’ils doivent être placés « dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèces et que toutes les mesures doivent être mises en œuvre pour leur éviter des souffrances lors de l’élevage, le parcage, le transport et l’abattage » – l’étourdissement est par exemple obligatoire excepté pour l’abattage rituel. Enfin, les expériences biologiques médicales et scientifiques doivent quant à elles être limitées aux cas de stricte nécessité.
Changer ses habitudes alimentaires
Certains régimes alimentaires peuvent être guidés par une volonté de boycott et de défense des animaux. Le végétarisme (régime alimentaire qui exclut la chair des animaux, y compris les poissons) et le végétalisme (régime alimentaire qui exclut tout produit d’origine animale comme le lait ou les œufs) s’inscrivent dans cette tendance, même si ces pratiques restent minoritaires en France où elles concernent à peine plus de 2 % de la population. Sans aller jusque-là, il suffit parfois de revoir certaines habitudes alimentaires pour déjà lutter contre la souffrance animale. En choisissant des œufs de poules élevés en plein air par exemple, ou en favorisant certaines filières plus respectueuses du mode de vie des animaux et qui sortent de ce que l’exploitation animale et l’élevage intensif ont de plus scandaleux.
Droit des animaux de compagnie
En France, près de deux foyers sur trois possèdent un animal de compagnie et l’on estime à plus de 18 millions le nombre de chiens et de chats. Le droit français insiste sur le bien-être des animaux de compagnie et l’article 521-1 du Code pénal punit sévèrement (2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende) le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou de lui infliger des sévices graves. Le fait d’abandonner par exemple un chien sur la voie publique peut être assimilé à un tel acte de cruauté. Or d’après la SPA, la France est le pays européen où l’on abandonne le plus d’animaux de compagnie.
Droit des animaux voués au divertissement
En France, des règles existent à propos des conditions de détention des animaux de cirque, mais seules quelques villes ont pris des arrêtés interdisant la présence d’animaux dans des cirques sur leur territoire. De nombreuses associations militent pour une interdiction à l’échelle nationale, à l’image de ce qui se fait à l’étranger, notamment en Amérique du Sud ou en Europe, où les interdictions d’animaux dans les cirques se sont propagées de ville en ville avant d’être adoptées au niveau national.
Les zoos sont également soumis à une réglementation stricte, mais plusieurs rapports d’ONG ont pointé du doigt les nombreux zoos en Europe, y compris en France, qui ne se conforment pas à la réglementation européenne.
Enfin, les peines prévues par le Code pénal français ne s’appliquent pas aux courses de taureaux ou aux combats de coqs lorsque ces pratiques relèvent de traditions locales. Les mentalités évoluent cependant puisqu’au mois d’août 2011, la Catalogne a décidé d’interdire la corrida.
Droits des animaux sauvages
La protection des animaux sauvages face à la souffrance concerne surtout les activités de chasse. Ces dernières sont au centre de vives polémiques entre les défenseurs de la Nature, qui les jugent cruelles et disproportionnées, et les chasseurs qui se présentent en garants de traditions et investis d’un rôle de régulation des espèces. En France, les animaux sauvages ne bénéficient pas de protection particulière puisqu’en vertu d’une notion de droit romain, ils sont considérés comme des Res nullius, c’est-à-dire qu’ils n’appartiennent à personne jusqu’au moment où ils sont chassés. Toutefois, les parcs nationaux et certaines dispositions légales offrent leurs protections à certaines espèces. Ainsi, la réglementation sur la chasse distingue trois catégories d’espèces : les espèces protégées qu’on ne peut pas chasser et les autres pour lesquels la chasse est autorisée dont les espèces dites nuisibles qui sont soumises à des plans de chasse. La loi a interdit certaines pratiques de chasse comme l’usage des pièges à dents, mais les défenseurs de la nature appellent à l’interdiction d’autres types de pièges comme ceux à colle ou encore de la chasse à courre.
Animalistes
Défense des animaux et protection de l’environnement sont souvent associés. Pour autant, ils ne sont pas identiques. C’est pourquoi on oppose parfois les animalistes (défenseurs des animaux) aux environementalistes (un anglicisme qui désigne plutôt ceux qui se préoccupent d’avantage des écosystèmes). Certains défenseurs de l’environnement peuvent accepter que des groupes d’animaux soient tués pour respecter des équilibres écologiques. Ils vont par exemple encourager l’élimination des rats ou même des hérissons sur certaines îles qui hébergent des oiseaux protégés –les rongeurs sont responsables de plusieurs extinctions. A l’inverse, ils critiqueront certaines pratiques liées aux animaux domestiques, à leur entretien et à leur impact sur la planète. Les chats domestiques sont ainsi les premiers prédateurs mondiaux : ils tueraient plus d’un milliard d’oiseaux ou de petits rongeurs par an. Quand aux chiens, ils consomment une telle quantité de viande qu’ils sont responsables, indirectement, et s’ils sont nourris avec des boîtes, de plus d’émissions de CO2 qu’un 4×4.
Toutefois, les différences entre ces deux sensibilités sont assez floues et flexibles ; elles n’empêchent pas celles et ceux qui s’en réclament de se retrouver sur les questions principales de la préservation de la planète.
Le livre noir de la chasse : Massacres & abus de pouvoir – Pierre Athanaze www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/…/FS268_landelle.pdf
16 commentaires
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AEC
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AEC
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AEC.
Alter
@AEC
@AEC pourquoi est-ce que le cheval devrait moins être mangé que le cochon ou le chat ? C’est ridicule. Soit il est moral de manger les animaux, soit ça ne l’est pas. ça ne sert pas la cause du cheval que de vouloir ne sauver que lui, ce n’est pas cohérent, c’est spéciste.
On parle ici de souffrance des animaux. Le cheval ne souffre pas plus que les singes de laboratoire, les taureaux de corrida, les vaches laitières ou encore les poissons qui sont pêchés par milliards tous les ans. Il ne faut donc pas PLUS le sauver le cheval que les autres. Il faut TOUS leur éviter la souffrance.
Merci d’y réfléchir.
strauss
suis entièrement d’accord avec vous sauf que lorsque l’on est « homme de cheval »,ce que tout cavalier devrait être,on partage avec son cheval une compréhension qui nous oblige à nous poser des questions sur cet animal et qu’il semble inhumain de trahir la confiance qu’il a pu nous donner ,confiance qu’il faut beaucoup de temps à acquérir,contrairement au chien,par exemple qui n’a pas la même méfiance …et se dire que chaque cheval a ,en lui,ce potentiel à développer, gêne tout cavalier(normalement…)à manger ce qui aurait pu être son miroir…
Nathalie
je vous invite à vous intéresser un peu plus aux autres espèces non humaines et vous verrez que bien d’autres animaux sont tout autant enrichissants sur le plan spirituel que peut l’être un cheval. Et je sais de quoi je parle, j’ai sauvé un trotteur de la boucherie, mais j’ai également adopté une vache. Et je peux vous assurer que leur affection était tout aussi forte à mon égard et que la relation que j’ai eue avec chacun m’a permis de grandir dans mon cheminement personnel. Ni l’un ni l’autre ne méritent d’être sacrifié pour un humain qui dispose d’une chance énorme : il est omnivore et à ce titre, il peut parfaitement vivre et s’épanouir sans tuer la moindre vie.
Dommage qu’une majorité préfère croire en la pensée unique qui lui sera fatale plutôt que d’écouter son bon sens et son amour de la vie.
Joe Plaisant
Une association qui accepte l’abbattage rituel ? Le halal ?
Bonjour,
Je suis horriblement stupéfait en lisant votre texte que vous prétendez vouloir défendre les animaux, « mais » que vous vous pliez au rituel barbare islamique, qui consiste à égorger (sacrifier au nom d’allah) les animaux sans étourdissement préalable ! Des études ont été faites démontrant que l’animal souffre jusqu’à 15 minutes avant de s’éteindre. Que ce type d’abattage est contraire à toutes les règles d’hygiène existantes en Europe.
Alors ma question est la suivante ?
Êtes-vous véritablement une association de défense du bien-être animal, ou bien des corrompus de plus à la botte de l’islam et des gouvernements « politiquement correct ?
wijdane
Bonjour je pense monsieur que vous avez un problème avec la religion islamique pas plus , être un peu visionnaire et savoir que même les chrétiens et les juifs et d autre religion ,on traite les animaux a la même manière. Éduquez vous un peu et savoir que l islam est le premier qui insiste a la protectrice des animaux depuis des siècles . Je souhaite que vous apprendre beaucoup sur l islam , un homme comme vous ,que je pense aimez la solidarité ,la protection ,et d autre valeurs humaines veux bien s’acclimaté avec la atmosphère islamique .
Nathalie
à vous lire je vous devine très inculte. se permettre alors de donner des leçons aux autres confirme l’étroitesse d’esprit
Julien GoodPlanet
objet des fiches enjeux
@Joe
Le site GoodPlanet.info se donne pour mission d’informer de la façon la plus objective possible (et sans prendre parti). En aucun nous ne prétendons participer à la défense des animaux au travers de ce texte.
Nous ne faisons que rappeler ce que la loi prévoit (et on sait tous que la loi est loin d’être toujours respectée). Relisez donc ce qui est écrit dans le texte, nous écrivons juste que l’étourdissement n’est pas toujours obligatoire pour des raisons rituelles dans certains cas et le reste dans tous les autres. C’est une tolérance de la loi, pas notre opinion. Ensuite, si une loi vous semble pas appropriée, il est toujours possible d’en discuter démocratiquement pour la faire modifier.
Donc dans la texte que vous venez de lire, nous ne prenons pas parti sur ce débat, nous ne défendons aucun courant politique ou religieux.
annette
loi sur la chasse aux oies
1 arreté précisait pour cette année la fin de la chasse aux oies au 30 decembre 11 au lieu du 10 janvier 12 ..
sous la pression des chasseurs : le parti de Madame Le PEN a pris fait et cause pour les chasseurs !..
sans commentaire
Conscience & Éthique | Pearltrees
[…] La souffrance animale | Magazine GoodPlanet InfoMagazine GoodPlanet Info […]
La souffrance animale | My bio world | Scoop.it
[…] Tous les animaux devraient bénéficier d’un droit : celui de ne pas être maltraité. C'est la revendication de celles et ceux qui luttent contre la souffrance animale. […]
Retureau Daniel
L’union Européenne, en particulier le Parlement, et la .Commission soutiennent l’agenda du droit des animaux sous l’angle du bien être animal, ce qui s’appuie davantage sur des considérations éthiques que sur la reconnaissance d’un droit autonome des animaux, inscrit dans les constitutions et les codes civils. Le droit des animaux sera un progrès fondamental, qui ne devrait pas admettre d’exceptions pour raisons culturelles ou religieuses. Il reste du chemin à faire, notamment pour trouver des protéines végétales de remplacement, et de les préparer de manière saine et appétissante dans l’industrie agroalimentaire, afin d’offrir un substitut acceptable aux protéines animales venant de l’élevage ou de la chasse. Il faudrait aussi que l’UE encourage l’élevage bio de proximité au lieu de subventionner des élevages industriels polluants comme ceux des porcs très maltraités, et qui entraînent des transports massifs d’animaux sur de longues distances. Et les protéines végétales de qualité comme le soja, la quinoa, etc. devraient être non-OGM et bio. Les financements agricoles devraient être totalement découplés des volumes, et aider agriculteurs et éleveurs à la reconversion vers des formes durables de production alimentaire, offrant ainsi de véritables alternatives aux consommateurs.
» Maltraitances et actes de cruauté envers les lévriers de course en Australie Lévriers en Détresse
[…] de la filière n’hésitent plus à doper leurs animaux à la cocaïne et à l’EPO, à les maltraiter pour qu’ils courrent plus vite et à les tuer de manière barbare une fois qu’ils ont atteint le […]
Nathalie
très réducteur cet article, et très incomplet pour permettre d’appréhender correctement l’éthique animale. Quelques références bibliographiques auraient pu être indiquées afin que chacun puisse se bâtir sa culture personnelle.
Seuls les mouvements philosophiques déjà dépassés sont évoqués. Il existe cependant des défenseurs de l’éthique animale, qui oeuvre pour dénoncer le spécisme ; le spécisme est à l’animal non humain ce que le noir est au blanc, le féminin au masculin etc…
Après s’être décrété « être supérieur », l’animal humain s’est octroyé des droits empiriques sur le reste du monde. Or tant que les humains considéreront les non humains comme étant à leur disposition pour servir leurs intérêts personnels, ils s’autoriseront toutes les violences à leur encontre, tout comme ils l’ont fait et le font encore envers leurs semblables dès lors que ces derniers diffèrent de leurs critères d’égalité. Entre humains, le fait de se définir comme étant le modèle de référence se traduit par l’eugénisme. Entre animaux, cela s’appelle le spécisme, à la différence que seul l’animal humain est capable d’exprimer autant de mépris pour l’animal non humain.
aid
top outard cette reviendra a ce qu il l appartiennent les poissons et animaux les être humain son les destructeur de cette terre
delahay
bonjour:ces images insoutenables de ce que subit les animaux sous la main de se soit dit humain ,est inacceptable ,intolérable,réaliser combien leurs calvaires est horrible:nous remplie nos yeux de larmes:ces corridas,ou ces taureaux courants avec ces pics sur le dos se vidant de leurs sang,continuant à combattre devant les yeux du public indifférent à leurs souffrance ne pensant qu’à leurs plaisirs ,comment peut ton rire,applaudir ,rester de glace!!!!!!!!!!!!:ces cirques ou lions tigres ours,singes vivent en cages ,ces éléphants prisonniers avec une chaine ne sachant que bouger leurs têtes de droite et gauche,quel calvaire pour eux à vivre:et ces élevages ou ils ne peuvent que se lever et se coucher uniquement ne servant qu’à allaiter,ces abattoirs,ou ils sont pendus par leurs pattes ,découper encore vivant,recevant des coups:ces fermes usines ou ils ne verrons jamais une pâture ,ne bougeant presque pas:mais qui sommes nous pour infliger tant de souffrance à ce monde animal;quel espéce de monstre sommes nous!!!!!!!!!!!:le combat des prix les plus bas,nourrir ce monde;quand allons dire STOP à la souffrance animal!!!!!!!!!!!:la justice ne sanctionne pas assez ces actes de maltraitances,les commentaires des jugements sont révoltants:tant d’autres vivent l’enfer ,sans cesse les journaux,télé;relatent ces horreurs faites aux animaux que faisons nous RIEN RIEN DEMAIN OUBLIER/quel MONDE VIVONS NOUS: