J’ai réalisé cette photo dans le but de souligner l’importance du rôle de la transmission et de l’éducation dans la préservation de notre environnement. Les enfants sont souvent attirés instinctivement par la nature. Le meilleur moyen pour qu’ils développent leur curiosité et soient respectueux de l’environnement est, selon moi, de les laisser le plus possible en contact avec elle en les habituant à des modes de vie et de consommation plus simples.

Lorsque ce sont les aînés qui ont perdu ce lien avec la nature, les plus jeunes sont parfois là pour le leur rappeler : par une naissance qui ramène à l’essentiel, par des questionnements désintéressés d’enfants, par des petites actions ou des prises de parole inspirantes. Cette transmission intergénérationnelle fonctionne dans les deux sens.

Malgré ce beau panorama, les côtes bretonnes sont touchées par la prolifération d’algues vertes toxiques pour l’homme et la faune et la flore aquatiques, imputable en partie à l’élevage industriel. J’ai donc réappris à me questionner davantage sur ce qu’il m’est donné de voir. Savoir admirer un beau cliché de la nature tout en se renseignant sur son contexte.
J’ai participé à ce concours organisé par la fondation Good Planet étant une passionnée d’image et ayant envie de contribuer à un projet en faveur de l’environnement.

Donner du sens à ses réalisations artistiques, que ce soit à travers une photo ou un reportage est important pour moi. C’est pour ces raisons que je suis le travail de Yann-Arthus Bertrand qui au-delà du beau, témoigne de réalités.

Vous pouvez voir les photos de Florence en cliquant ici.

Savoir à quoi ressemblera le monde de demain est d’une importance capitale, parce que l’enjeu ne concerne plus « simplement » (avec de gros guillemets) la survie de quelques ours polaires ou même de la perte d’arbres en Amazonie, mais bien l’avenir de notre espèce toute entière, de nos familles, de ce qu’on a construit sur terre depuis des millénaires et qu’on est train de voir disparaître sous nos yeux dans une complaisance généralisée, en attendant la livraison de nos derniers colis Amazon tranquillement assis devant la télé.

Pour moi, il n’est donc pas simplement important mais bien vital d’enfin commencer à réagir avant qu’il ne soit trop tard, et tout ça commence par une prise de conscience dans laquelle l’art peut jouer un grand rôle. C’est pour ça que j’ai réalisé cette illustration : j’ai voulu représenter le croisement où l’humanité se trouve encore. Même si dire qu’on ne va pas dans la meilleure direction serait un euphémisme, inverser le cours de l’histoire et encore possible si l’on met en place des actions immédiates, collectives et massives.

J’ai entendu parler du concours Résonances un peu par hasard, puisque c’est en trainant sur Internet juste comme ça que ma meilleure amie l’a découvert et m’en a parlé. J’ai tout de suite été emballée par le projet, parce que le concours combinait deux des choses qui sont le plus importantes pour moi : l’art et la protection de l’environnement.

Pour ce texte et pour toucher un maximum de lecteurs et de lectrices, j’ai personnifié la planète Terre. Comprendre les souffrances de la biosphère en se « mettant à sa place », c’est le processus que j’ai utilisé intuitivement pour susciter l’empathie de celles et ceux qui me liraient. Aujourd’hui, on n’attend plus que les géologues pour officialiser le concept d’Anthropocène. Avant la Révolution industrielle, le taylorisme et les voitures, on était tous un peu écolo. Pour moi, depuis que nous sommes entrés dans une société de consommation, la façon de penser, de réfléchir et la sensibilité de l’humain vis-à-vis de ce qui l’entoure s’est fortement dégradée. J’ai espoir qu’en s’éduquant les uns et les autres, nous ayons aujourd’hui la volonté de changer de direction afin de ne pas foncer dans le mur qui nous attend demain.

J’ai d’abord participé au concours pour montrer à un plus grand cercle de personnes ce que je pensais à propos de la nature et de son devenir, et voir les diverses opinions à ce sujet. De plus, j’étais curieuse de voir si mon écriture aurait du succès ou non. Comme je savais qu’il serait lu par d’autres, j’ai voulu accompagner mon texte d’un message : faire comprendre que nous sommes responsables de la santé de la planète.

Vous pouvez lire le texte lauréat en cliquant ici.

Le monde de demain, c’est un idéal. Personne ne peut prédire de quoi il sera fait. Tout est à inventer.

C’est un endroit vierge sur lequel nous pouvons projeter nos rêves, nos espoirs de justice sociale, d’égalité de fraternité/sororité et de bonheur… mais aussi nos peurs. C’est un monde qui sera plus sobre et plus respectueux de l’environnement. Le futur doit redevenir le lieu de nos rêves et de nos espérances, face à un monde qui devient plus inquiétant chaque jour. Aujourd’hui, il n’y a pas assez de ces récits communs autour de l’écologie et sur des modes de vie alternatifs.

Il n’y a pas assez de récits qui pourraient motiver les Français à changer.

J’ai donc écrit et réalisé un court-métrage qui présente une vision optimiste de l’avenir en donnant un aperçu de la vie dans un monde plus sobre. Parmi les thèmes abordés, on trouve les loisirs, la nourriture, l’agriculture, l’architecture, ainsi que les transports.

Le court-métrage est disponible en version longue sur la chaîne YouTube Un autre monde est possible.

Pouvoir s’exprimer sur le monde de demain à travers une discipline artistique est pour moi l’opportunité de rompre le silence et de parler de sujets qui nous, les jeunes, nous tiennent à cœur et nous concernent directement.

Pour ma part, je voulais vraiment aborder le thème de l’éco anxiété. Faisant un petit peu de musique, j’ai d’abord entrepris la recherche de la mélodie et une fois celle-ci trouvée, j’ai entamé l’écriture des paroles. Ces trois minutes de chanson matérialisent la peur que nous ressentons, les demandes que nous formulons, l’alerte que nous lançons et qui ne peut plus être ignorée. Nous ne pouvons plus laisser le plastique remplir nos océans, regarder nos forêts partir en fumée, ou respirer dans un monde pollué. Mais au-delà de ce dessin funeste, ces trois minutes de chanson partagent également un message d’espoir. Nous pouvons agir et faire entendre nos voix, comme j’ai eu l’opportunité de le faire à travers ma participation au concours Résonance. Les consciences s’éveillent de plus en plus aux enjeux environnementaux, et il ne faut pas l’oublier. C’est le message que j’ai souhaité véhiculer à travers ma chanson. Dans me monde de demain, nous pouvons tous, même à petite échelle, contribuer à préserver notre planète bleue et son air pur. Nous devons respirer et nous respirerons.

Vous pouvez écouter le morceau en cliquant ici.