Les maisons de milliers de Kenyans vivant dans les zones humides, les marais et les zones de captage de source de la région de Nairobi seront détruites d’ici à 3 ans, rapporte le journal Daily Nation. Afin de protéger certains aquifères et cours d’eau, « tous les aménagements érigés dans les zones humides ou les réserves riveraines de Nairobi devront être démolis », déclarait le ministère de l’Environnement et des ressources minérales le 15 avril 2009. La rivière Athi, rappelle la Water Resource Management Authority (Warma) aurait « atteint des niveaux bas inacceptables » à cause de la forte pression anthropique. Ce sont 127.000 personnes qui sont tout d’abord visées : celles des bidonvilles semés sur les bancs de la rivière Nairobi, et qui devront faire place à un projet de réhabilitation du bassin d’un montant d’au moins 115 millions d’euros.
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