Le fonds d’investissement Octopus Energy envisage de chauffer jusqu’à 150 piscines au Royaume-Uni grâce à la chaleur dégagée par des data centers. Il vient d’annoncer un plan de 200 millions de livres (233 millions d’euros) d’investissement, rapporte The Guardian. Ce plan devrait financer l’installation de data centers de la start-up Deep Green. La chaleur dégagée par ces derniers doit servir à chauffer le bassin et les piscines tandis que l’eau refroidit les serveurs. La technologie employée est déjà en service depuis une année dans une piscine d’Exmouth dans le Devon. Sa facture d’énergie a diminué de 60 %.
Selon Mark Bjornsgaard, le patron de Deep Green, « installer des data centers là où nous faisons société transforme la chaleur qu’ils dégagent en une ressource valorisée qui bénéficie à la communauté. De plus, le secteur des data centers est de plus en plus surveillé en raison de sa demande en énergie croissante et de ses émissions de gaz à effet de serre. Nos datas centers sont hautement efficaces sur le plan énergétique et profitent aux communautés locales en leur fournissant de la chaleur gratuitement. »
L’utilisation de la chaleur des data centers pour chauffer les bâtiments n’est pas une nouveauté. En France, comme au Royaume-Uni, il existe déjà des bâtiments et des piscines qui recourent à cette technologie, dont la piscine Olympique de Seine Saint-Denis construite pour les Jeux Olympiques de 2024. Selon le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), le secteur du bâtiment est responsable de 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont la moitié provient du chauffage ou de la climatisation. Les émissions du secteur numérique représentent environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
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Un commentaire
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Michel078
L’anglicisme « data center » est à éviter car l’expression française équivalente et courante est « centre de données », présente sur d’innombrables pages internet :
https://www.google.fr/search?q=« centre+de+données »
Cela aurait donné le titre suivant :
150 piscines britanniques bientôt chauffées grâce aux centres de données ?
L’emploi de l’anglicisme est d’autant plus à éviter qu’un centre de données est une simple réalité technique, qui n’a rien de spécifiquement anglo-saxon, et il n’y a donc aucune raison de le nommer avec un terme anglais. Ainsi, l’anglicisme en question est inusité dans d’autres langues, comme en chinois, où on emploie partout l’expression 数据中心, ou en espagnol, où on emploie partout l’expression « centro de datos ».
Je profite de l’occasion pour vous transmettre le lien du grand dictionnaire terminologique (qui contient tous les équivalents français des anglicismes) :
http://www.granddictionnaire.com