La culture du café dépend de conditions climatiques précises, notamment en termes de températures. L’arabica, qui est la variété la plus consommée et la plus cultivée ne peut pousser qu’entre 18°C et 23°C. Or, les principales régions où pousse le café sont menacés par le réchauffement, ce qui contraint à revoir l’implantation des plantations, soit de les déplacer en altitude, soit les relocaliser sous des latitudes plus propices soit de revenir aux techniques ancestrales d’agroforesterie pour que l’arbre soit protégé de la chaleur par l’ombre d’autres cultures.  C’est ce qu’explique en moins de 3 minutes cette vidéo de l’émission 28 minutes d’Arte. Le café, qui demeure une des boissons chaudes les plus prisées au monde, avec 2 milliards de tasses servies chaque jour, va devoir lui aussi s’adapter au dérèglement climatique.

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Antoine Vullien, co-fondateur de l’ONG Ishpingo : « nous travaillons surtout sur la reforestation et sur la valorisation des produits agroforestiers »