La rédaction de GoodPlanet Mag’ et la Fondation GoodPlanet vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2025. L’occasion de revenir un peu en arrière et de se projeter sur une année charnière pour l’écologie ! Nous vous remercions de nous lire et de nous soutenir.

L’année 2024 se termine avec la libération de Paul Watson et la suspension de 4 méga-bassines, de rares bonnes nouvelles pour l’engagement en faveur de la planète dans un océan de marasme. Entre les échecs successifs des négociations sur la biodiversité, le climat, la pollution plastique et la désertification, ainsi que l’accélération du changement climatique, l’année 2024 a été marquée par les échecs de la gouvernance internationale. Paradoxalement, cela témoigne encore plus que jamais de la nécessité d’agir à tous les niveaux pour la préservation de l’environnement. L’écologie passe d’abord par l’information, la connaissance des faits et de la science, ce sont des prérequis à l’engagement et à l’action.

2025 s’inscrira dans la continuité. Entre la présidence Trump qui démarre, les discours contestant les politiques environnementales et les normes et l’action des lobbys industriels, la fragilité de l’environnement demeure. Le rôle des citoyens pour sa défense est plus que jamais déterminant, à condition de se mobiliser. Aujourd’hui, la prise de conscience est là, mais les changements semblent prendre du temps. Or, les scientifiques rappellent sans cesse l’urgence, mais également que des solutions existent. Elles ne se déploient sans doute pas assez vite ni à l’échelle requise, pourtant, force est de constater, que peu à peu les idées évoluent, nos modes de vie prennent de nouvelles formes, nos comportements changent et que de nouvelles technologies aussi émergent. Le changement ne survient jamais d’un coup de baguette magique. D’ailleurs, il ne se décrète pas non plus. En revanche, il peut s’initier, il peut s’accompagner, il peut et doit aussi être défendu lorsqu’il représente un progrès. Les avancées, en termes de droits, d’écologie ou de société, ne sont jamais des acquis, c’est pourquoi elles doivent être défendues.

À la contestation de l’écologie s’ajoute aussi un sentiment de lassitude dans l’opinion, notamment car les concrétisations visibles prennent trop de temps. Contestation et lassitude vis-à-vis de la cause écologique feront partie sans nul doute des enjeux majeurs de 2025.

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L’écologie a toujours été remise en cause. Car, en tant que science des conséquences et des liens, elle remet questionne nos cultures, nos sociétés, nos modes de vie et nos économies. Les visions et les voix de l’écologie sont aussi, et fort heureusement, plurielles, diverses, voire divergentes mais aussi complémentaires. De la sensibilisation à l’éducation en passant par le plaidoyer, l’information et l’action, de nombreuses structures (fondations, associations, ONG, entreprises, think-tanks…) œuvrent pour rendre le monde meilleur et pour la préservation du vivant. 2024 a été pour toutes et tous une année difficile, plus que jamais votre soutien leur est, nous est, nécessaire.

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La Fondation GoodPlanet fête en 2025 ses 20 ans. Elle poursuivra son engagement à vos côtés avec ses nombreux projets en France et dans le monde. Parmi eux, GoodPlanet Mag’, le site et ses deux newsletters (quotidienne et hebdomadaire) continueront  d’informer sur l’environnement. Nous restons persuadés que même si l’écologie semble maintenant omniprésente, il reste toujours vital d’être bien informé à ce sujet.

Nous en profitons également pour remercier tous les partenaires et toutes les personnes, au sein de la Fondation et à l’extérieur, qui contribuent, de près ou de loin, à faire vivre GoodPlanet Mag’. Dont, Audrey Bonn, Louise Chevallier et Marion Lamure, qui ont apporté aux articles de GoodPlanet Mag’ leurs analyses et curiosité.

 Julien Leprovost

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