Quelles bonnes résolutions pour prendre soin de soi et de la planète en 2025 ?

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Dancers on the edges of the Seine, quai Saint Bernard, 5th arrondissement, Paris, France (48°51’ N, 2°21’ E) © Yann Arthus-Bertrand

Comme tous les ans, on se dit qu’on va (se) changer, prendre des bonnes résolutions. Ce sujet mérite d’être dédramatisé. En finir avec telle ou telle habitude et adopter tel ou tel comportement vertueux comme manger mieux ou se rendre au boulot à vélo. Les résolutions sont bien là et la résolution est également bien présente. Puis, pfff, au bout de deux semaines, les belles intentions se sont envolées : flemme, oubli, pas le temps, pas trouvé comment faire… Bref, la vie est faite de velléités qu’on peine à concrétiser. Dans ce cas-là, il reste deux approches possibles : soit se dire que la meilleure des résolutions est finalement de ne pas en prendre, soit se dire qu’on va tout de même essayer. Bien qu’elles ne paient pas tout de suite. Car, contrairement à nos souhaits, le changement ne se fait pas en un jour. Rien n’empêche d’échouer à tenir un engagement avec soi-même faute de discipline pour ensuite réussir à le concrétiser ultérieurement. L’échec n’est pas la fin d’un processus, mais une étape. Il faut parfois des petits pas pour y parvenir. Et ils commencent forcément par un premier petit pas. Voici donc quelques suggestions de résolutions à prendre ou reprendre pour soi et l’environnement en 2025, maintenant et plus tard. Et en cas d’abandon, ne vous découragez pas, parce que ces résolutions auront peut-être planté des graines qui germeront dans le futur.

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Se reconnecter à la nature simplement

Et si la première des résolutions à prendre aisément était de passer un peu plus de temps dehors dans la nature ou dans les parcs ? Les études montrent que bien que nous soyons attachés au contact avec la nature, on le perd car on s’y rend de moins en moins ou on s’en éloigne.

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L’auteur de ces lignes s’est donné comme objectif d’aller faire au moins un tour d’une à deux heures par semaine dans un parc ou dans la forêt près de chez lui. Afin de concilier une petite activité physique comme le vélo ou la course à pied et le plaisir de voir la nature, la végétation et la faune, évoluer avec les saisons et les moments la journée. Ces petites balades sont également envisageables de manière plus reposante en famille. C’est le souhait d’Aline Masmonteil de la Fondation GoodPlanet pour 2025 : « vivre au présent, plus sobrement : la richesse du quotidien remplit plus que les scroll Instagram ».

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Velo en forêt © Julien Leprovost / Fondation GoodPlanet

Le contact avec la nature aide au bien-être en réduisant notamment le stress. Emma Lebedeff, chargé de sensibilisation à la Fondation GoodPlanet suggère même d’aller plus loin car elle envisage pour 2025 « d’organiser un week-end d’initiation au bivouac avec des amis ! »

Agir pour réduire son empreinte carbone en changeant ses habitudes

L’ADEME (l’agence de la transition écologique) donne comme tous les ans quelques suggestions. Leurs 5 résolutions pour 2025 sont avant tout des comportements et des gestes à adopter pour soi et pour l’environnement. En effet, le changement climatique a déjà dépassé les + 1 degré Celsius par rapport à l’ère préindustrielle et tend de plus en plus vers 1,5°C, objectif à ne pas dépasser dans l’Accord de Paris. C’est pourquoi les conseils de l’ADEME visent à permettre à chacun de réduire l’empreinte carbone, qui est actuellement de 9 tonnes de CO2 par personne en France. Elle doit passer à 2 tonnes en 2050.

L’ADEME préconise ainsi de réfléchir à nos actions pour adopter un mode de vie plus sobre. Julie Matthews de la Fondation GoodPlanet va essayer en 2025 de sensibiliser ses voisins pour avancer sur le projet de rénovation énergétique de son immeuble. Parmi leurs conseils figure celui de questionner la pertinence des achats qu’on effectue. La méthode Bisous est une manière de le faire. Ou encore de privilégier les achats de seconde main.

La méthode BISOU pour acheter ses vêtements de façon responsable expliquée en 1 minute

Dans cette même logique, Aline Masmonteil, qui travaille pour la Fondation GoodPlanet, conseille comme résolution de prendre du temps pour « optimiser sa garde-robe pour ne garder que l’essentiel et l’intemporel et surtout la bonne qualité ! »

Végétaliser son alimentation et son environnement

Du côté de l’assiette, plutôt que de vouloir forcément faire un régime post-fête, pourquoi ne pas profiter de 2025 pour repenser un peu son alimentation ? Selon l’ADEME, « 1 repas avec du bœuf équivaut à 14 repas végétariens en termes d’empreinte carbone. Privilégiez une alimentation variée et composée d’aliments « bruts» (fruits, légumes, légumineuses…). Pour rappel, les pois, lentilles, haricots sont sources de fibres et de protéines ».

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Pour mieux se nourrir, Aline Masmonteil propose donc concrètement « d’acheter en circuit-court ». Et si vous avez besoin de concret pour sauter le pas, ça tombe bien puisque la Fondation GoodPlanet propose un livre de recettes végétariennes gourmandes Bon et des ateliers et des cours de cuisine.

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Autre idée de l’ADEME : celle de planter des arbres ou de la végétation dans son jardin. Car, « planter des arbres est intéressant pour capter du CO2 et pour créer des îlots de fraîcheur autour de votre maison mais attention à choisir des espèces bien adaptées au climat et qui n’auront pas besoin d’être trop arrosées en été. L’eau devient une ressource très précieuse dans certaines régions ». Emma Lebedeff de la Fondation GoodPlanet à quant à elle pris la résolution de « se renseigner auprès de la métropole bordelaise pour obtenir un compost pour mon immeuble ». Le compost permet de réduire les déchets organiques tout en produisant des nutriments pour aider les plantes à pousser. Il est possible d’en acquérir ou dans certaines collectivités d’en faire la demande. Un compost en immeuble peut d’ailleurs devenir un projet géré par plusieurs résidents. Or, il s’avère que l’ADEME propose aussi comme résolution de participer à des actions collectives pour l’environnement, un bon moyen de ne pas se sentir seul face à l’ampleur des défis écologiques.

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Julien Leprovost

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Pour aller plus loin

Des recettes anti-gaspi et bonnes pour le climat en vidéo sur le site de l’ADEME

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