Plus de 40 personnes sont décédées et 100 autres portées disparues après la collision d’un ferry avec un tronc d’arbre sur la rivière Niger ce vendredi. Ce drame remet en cause les conditions de circulation sur ce fleuve de plus en plus emprunté et qui permet aux habitants du Nigéria d’éviter les axes routiers encombrés du pays.
A Lagos, au sud du Nigéria, plus de 1,8 millions de personnes par mois empruntent désormais les axes fluviaux pour se déplacer. La plupart utilisent ces axes pour se rendre sur leur lieu de travail ou dans le cadre de leur profession. En tout 117 navires et 47 opérateurs ont été recensés. Ils permettent aux habitants de la ville et de la région toute entière de se déplacer en évitant la pollution et les embouteillages des grands axes. Un gain de temps et de confort selon Adeyinka Marinho, directeur du Lagos Water State Authority en charge des réseaux fluviaux, car le trajet en bateau met moins de temps qu’en bus ou en voiture et les usagers n’ont pas à subir la pollution des véhicules. Seulement l’accident survenu en fin de semaine vient rappeler l’importance de la mise en place d’une réglementation plus stricte et d’une maintenance plus importante sur ces axes pour assurer la sécurité des bateaux qui les emprunte et celle de leurs passagers.
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