En avril, la décision de Giorgio Fidenato, un agriculteur, de cultiver illégalement des plants de maïs MON810 a ravivé en Italie le débat sur la culture des semences génétiquement modifiées. Le 9 août, après des recherches, des militants anti-OGM ont trouvé et détruit les 2 champs OGM plantés par de Giorgio Fidenato. Ce dernier argue qu’il y est autorisé puisque l’OMC considère que l’interdiction des cultures OGM constitue une barrière protectionniste à la concurrence, rapporte le New York Times du 23 août. Mais, comme l’Union Européenne ne parvient pas à prendre une décision globale nette sur la question, chaque pays européen décide su oui ou non il autorise les cultures transgéniques. Pour le moment, les autorités italiennes n’envisagent pas d’autoriser les cultures OGM sur leur territoire, ont-elles avertit pour dissuader d’autres agriculteurs de suivre Giorgio Fidenato, dans ce qu’il nomme un ace de « désobéissance civile » .
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2 commentaires
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AH35
Cultures non autorisées
Cet agriculteur devrait logiquement être traduit en justice pour culture non autorisée, j’espère que les autorités italiennes le feront.
PascalC
On prend du recul svp.
Voilà, c’est la 1ère fois qu’un agriculteur décide de trangresser la loi de son pays qui lui interdit de cultiver du maïs OGM.
Avant de traduire en justice cet agriculteur comme le souhaite le précédent commentateur, il serait fort utile de comprendre ses raisons. Un nombre très important d’ONG s’en prenne régulièrement aux travaux d erecherche et aux agriculteurs eux-mêmes qui osent tester ou produire des cultures GM et ce, en respectant les règles officielles.
Or, selon les Faucheurs Volontaires sont celles édictées par des gouvernements à la solde des sociétés semencières qui ne pensent qu’à « remplir leurs comptes en banques ». Petit rappel : les règles officielles d’expérimentation et de culture en plein champ de variétés GM actuellement en vigueur ne sont que le résultat d’un empilement de règles adoptées par les différents gouvernemenst successifs de droite mais d’abord (cf. décision de Mme Voynet en 1998) d’autoriser le maïs MON810 alors que ces politiques en recherche bien à courte vue de voix affirment que les OGM ne sont pas bons !
D’un point de vue scientifique, si on teste chacun des OGM au cas par cas selon un cahier des charges drastique et qu’ils en sortent avec moins de problème que certaines pratiques actuelles en conventionnel ou en Bio, la société civile devrait être à même de croire un peu plus ses scientifiques (pays par le public !) que des politiques qui ont l’habitude de tourner leur veste. Non ? !