Dans le Parc National d’Amboseli à la frontière du Kenya et de la Tanzanie, les populations d’éléphants ont augmenté de près de 35% depuis 2010.
Ce chiffre fait partie des premiers résultats d’une étude, portée entre autre par le Kenya Wildlife Service et le Tanzania Wildlife Research Institute, débutée en 2010 et qui avait pour objectif d’étudier l’abondance et la distribution des populations d’éléphants dans le parc. Elle devait permettre de comprendre les liens entre ces animaux, leur habitat et les populations locales au Kenya tout en favorisant la collaboration trans-frontalière entre le Kenya et la Tanzanie quant au suivi de la vie sauvage.
Les éléphants du Parc avaient en effet subi de plein fouet le fort épisode de sécheresse qui a touché cette région située à la frontière entre le Kenya et la Tanzanie entre 2008 et 2010. Depuis, les populations semblent se reconstituer. Au total 1 193 éléphants ont été comptés cette année lors de la saison sèche contre 1 065 en 2010, soit 12% d’augmentation. En saison humide, ce sont 1 930 éléphants qui ont été comptés cette année contre 1 420 en 2010 soit 35% d’augmentation. Pour William Kiprono, directeur du Kenya Wildlife Service et qui a supervisé cette étude, « Amboseli est une de nos plus belles histoires et nous devons cette réussite aux populations locales qui ont permis de repousser les braconniers », note The Star. Les résultats complets de cette étude seront publiés début 2014. L’association des populations locales à la protection de l’environnement est en effet une préoccupation croissante des environnementalistes.
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