Ce ne sont pas un mais quatre réacteurs qui posent problème : trois dans la centrale de Fukushima Daiichi et maintenant un dans celle de Tokai à Ibaraki, selon le bilan de Réseau Sortir du nucléaire.
Le 12 mars, une explosion a eu lieu dans le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima située à 250 km au nord de Tokyo. La structure externe du bâtiment réacteur a explosé, et le toit du bâtiment réacteur s’est effondré. L’agence de sûreté nucléaire japonaise a admis qu’il y a une fusion partielle du coeur du réacteur.
Le cœur du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est entré partiellement en fusion. Le risque d’explosion n’est pas à exclure. Ce réacteur fonctionne au MOX, un combustible particulièrement toxique et dangereux ; composé d’uranium et de plutonium récupéré en « retraitant » du combustible nucléaire usé, il entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques. De l’eau de mer est actuellement injecté pour tenter de refroidir le coeur.
Le réacteur n°2 de Fukushima Daiichi connait à son tour de graves problèmes de refroidissement. De l’eau de mer devait y être injectée selon les dernières informations disponibles.
Un autre problème est apparu dans la nuit de dimanche à lundi (heure locale) dans la centrale de Tokai, à Ibaraki, à 120 km au nord de Tokyo. Une pompe du système de refroidissement du réacteur n°2 a cessé de fonctionner.
Pour le réseau, c’est « une catastrophe majeure qui se profile, alors même que l’agence météorologique japonaise annonce que des répliques séismiques sévères sont à craindre dans les prochains jours.«
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