L’« empreinte pauvreté » à l’image de l’ « empreinte écologique », mesure les impacts sociétaux des multinationales dans les pays pauvres où elles sont implantées, lit-on sur Novethic. Cette initiative, développée par Oxfam, association de solidarité internationale qui lutte contre la pauvreté, propose aux multinationales un outil d’évaluation. La firme Coca-Cola l’a utilisé pour mesurer son impact en Zambie et au Salvador, deux pays cultivateurs de canne à sucre où le groupe est fortement implanté.
Les impacts sont, par exemple, la contribution au PIB, le niveau de vie des salariés, la sous-traitance, l’exploitation des ressources naturelles, entre autres. Bien que près de 4000 emplois, formels et informels, soient induits par la multinationale dans ces pays, la situation des employés dans les champs de canne à sucre, est précaire.
Mais Chris Jochnick, directeur du département « secteur privé » chez Oxfam USA, précise : « L’empreinte pauvreté » ne rend pas d’avis sur l’équilibre entre les impacts négatifs et positifs. Nous espérons en faire une plate-forme sur laquelle les parties prenantes pourront s’appuyer pour inciter l’entreprise à s’orienter vers des stratégies « pro-poor » ». Cet outil a également une fonction stratégique qui permet aux entreprises d’améliorer leur position sur le nouveau marché des consommateurs pauvres.
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Xavier
Coca-cola
Un documentaire intéressant à regarder sur coca-cola : The coca-cola case (l’affaire coca-cola)…