Présentée comme une avancée par Julia Gillard, premier ministre d’Australie, le 10 juillet dernier, la mise en place de la taxe carbone dans le pays fait l’objet de nombreuses critiques. « Les émissions provenant de la sylviculture, de l’agriculture et des voitures sont exemptées de la taxe. Il s’agit d’une omission importante. Certaines années, la déforestation est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre en Australie », remarque le Newscientist.
De plus, certaines des plus grandes entreprises émettrices de gaz à effet de serre sont protégées. Julia Gillard a promis des exonérations fiscales importante à certaines industries clés, notamment dans le secteur de l’électricité et de l’acier.
L’Australie figure parmi les pays dont le taux d’émission de CO2 par habitant est le plus élevé au monde. Depuis 1990, année de référence par rapport aux objectifs du protocole de Kyoto, les émissions dues aux combustibles fossiles ont augmenté d’environ 30% dans le pays. En effet, 80% des énergies proviennent du charbon. Julia Gillard affirme que la taxe sur le carbone devrait mettre le pays sur la voie d’une réduction de 5% des émissions d’ici 2020 par rapport à 2000.
Ecrire un commentaire