La mort de l’ours polaire né en captivité dans le zoo de Berlin a rouvert le débat sur les conditions de captivité des animaux dans les zoos, annonce BBC News. Knut était devenu la mascotte de la campagne du gouvernement allemand contre le changement climatique. Sa mort prématurée à l’âge de 4 ans, alors qu’un ours polaire vit 30 ans en moyenne, a fonctionné comme une alerte sur les conditions de vie dans les zoos. Selon les défenseurs des droits des animaux, l’ours souffrait de troubles comportementaux, liés à son traitement particulier et aux bains de foules.
Selon Ian Redmond, un consultant de la fondation Born Free pour les ours polaires au Canada, il n’y a aucun interêt à garder en captivité un animal qui ne pourra pas être réintroduit dans son milieu et qui ressemblera de moins en moins à ceux de son espèce en liberté du point de vue comportemental. Mais Chris Packham, journaliste spécialiste de la faune, argumente que les animaux dans les zoos jouent un rôle crucial pour leurs congénères en liberté : ils agissent comme des ambassadeurs pour lutter contre l’extinction de leur espèce.
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