D’après une récente étude, l’exposition du fœtus au bisphénol A (BPA) dans le ventre de la mère entraînerait des troubles comportementaux et émotifs chez les petites filles. En analysant des échantillons d’urine fournis par 244 mères et leurs filles âgées de trois ans et en les étudiant le comportement des fillettes, les scientifiques ont découvert que celles qui avaient le plus fort taux de BPA dans leurs urines étaient également celles qui présentaient des troubles comportementaux comme l’hyperactivité, l’agressivité, l’anxiété, la dépression, l’inhibition ou encore un manque d’émotions. En revanche, il semberait que les garçons soient moins sensibles au BPA, précise Joe Braun, qui a dirigé cette étude.
Réalisée par des chercheurs de l’Ecole de santé publique d’Harvard, de l’Hôpital pour enfants de l’Université de Cincinnati et de l’Université de Vancouver, cette étude « est la première à démontrer que l’exposition in utero est plus importante que l’exposition au cours de l’enfance », rapporte le site ENS.
Perburbateur endocrinien notoire, le bisphénol A est une substance chimique qui entre notamment dans la composition des bouteilles en plastiques et des boîtes de conserves. La plupart des personnes vivant dans les pays industrialisés y sont exposés.
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