Entre 365 et 988 millions d’oiseaux meurent chaque année aux Etats-Unis après être entrés en collision avec un bâtiment.
C’est la seconde cause de mortalité liée à l’activité humaine chez les oiseaux outre-Atlantique. La première étant la prédation par les chats domestiques ou errants, qui tuent chaque année entre 1,4 et 3,7 milliards d’oiseaux, note Mongabay.
Parue dans le journal The Condor : Ornitological Application, cette nouvelle étude du département américain pour la Pêche et la Vie sauvage (US FWS) met donc en avant l’impact des constructions humaines sur la vie sauvage et tout particulièrement sur les oiseaux. Les gratte-ciels ne seraient pas les premiers en cause mais plutôt les buildings bas, responsables de 56% des pertes et les maisons individuelles à l’origine de 44% des collisions.
Certaines espèces sont plus vulnérables que d’autres et accusent les plus grandes pertes, notamment le Bruant chanteur, la Paruline couronnée ou encore le Junco ardoisé. Selon Tom Will, l’un des chercheurs ayant participé à l’étude, cette analyse « indique que les constructions humaines font parties des menaces les plus importantes qui pèsent sur les population d’oiseaux aux Etats-Unis. Certaines espèces qui sont disproportionnellement vulnérables à cette menace pourraient faire face à des pertes considérables ». Si l’architecture même des buildings influence ce phénomène, les propriétaires des habitations peuvent réduire le nombre de victimes en fixant du scotch de couleur sur leurs fenêtres pour les rendre visibles des oiseaux.
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