Les 50000 crocodiles du Nil de la ferme d’élevage de Nyanyana au Zimbabwe sont désormais végétariens. Ce nouveau régime est destiné à améliorer la qualité de leur cuir, le fond de commerce de cette ferme, un marché régulé par la Convention sur le Commerce Internationale des Espèces Menacées (CITES).
42 000 peaux de crocodiles vendues en 2013
Ce régime à base d’un concentré de protéine, de minéraux, de vitamines, de mais et d’eau est moins onéreux qu’un régime carnivore. Il permettrait notamment d’améliorer la qualité du cuir des animaux, destiné par la suite à l’industrie du textile et de la maroquinerie.
En 2006 déjà, la ferme avait modifié le régime alimentaire des crocodiles en leur donnant des granulés contenant 50% de viande, note The Telegraph. Désormais, les granulés ne contiennent plus de viande.
L’an passé, la ferme a vendu 42 000 peaux de crocodiles à des tanneries européennes à 360 euros pièce.
5 commentaires
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regula hess
INADMISSIBLE – RAS LE BOL DE LA MALTRAITANCE DES ANIMAUX – SCANDALE ET HONTE
CAR ELIANE
Quelle honte , tout ça pour leurs peaux ? un crocodile n’a jamais été végétarien , mais quand il a faim il doit être capable d’ingurgiter n’importe quoi !Jusqu’où ira la connerie humaine ? c’est scandaleux tout cela !
Patrick K.
Depuis quand les croco sont végétariens?? Du jamais vu!!! Ils finiront par s’entre-manger ou manger leurs éleveurs(ce serait une belle leçon)!
therese DELFEL
tous les commentaires sur l’idée même de transformer des crocodiles en végétariens pour en faire du cuir, sont parlants et justes. A quoi il faut ajouter que le maïs étant probablement transgénique (et qui connaît d’ailleurs l’exacte composition de ces « granulés »), il fait de ces animaux des vecteurs de pollution par OGM … entre autres. Avons-nous un tel retard d’humanité que seule l’industrie du luxe puisse se développer, de préférence sur le dos d’animaux pris en otage et dans de telles conditions d’un autre âge ? Car même l’industrie du luxe pourrait travailler à partir de matières premières bio, éthiques et produites localement, à partir de savoir-faire non dénaturés, ce qui créerait un grand nombre d’emplois sains et pérennes.
Olivier
La bonne blague, « pour améliorer la qualité du cuir », comme pour tout les animaux d’élevages, c’est pour augmenter ses marges, sans qu’on sache les conséquences que ça aura pour les animaux… Enfin là vu qu’on les mange pas tout le monde s’en fout…