En Patagonie argentine, les autorités de la province de Chubut vont autoriser, pour 100 jours, les tirs sur les mouettes afin de les empêcher de s’attaquer aux baleines. Les oiseaux montrent depuis peu un nouveau comportement : elles utilisent leur bec pour piquer et blesser les baleines lorsqu’elles remontent respirer à la surface, puis se nourrissent dans leurs plaies. Or, dans cette région, les baleines franches australes sont une espèce protégée dont la population commence à peine à croître de nouveau. De plus, les grands mammifères attirent les touristes. Mais la population des mouettes a augmenté car elles trouvent facilement de quoi se nourrir dans les déchets. D’après certains écologistes, le meilleur moyen de réduire la population d’oiseaux marins seraient donc de mieux contrôler les déchets, en recyclant et en limitant les décharges à ciel ouvert, plutôt que de les tuer, rapporte le Guardian le 29 août. « Les mouettes n’attaquent pas seulement les baleines elles s’en nourrissent et cette manière de s’alimenter devient une habitude de plus en plus fréquente. Cela nous préoccuper car les oiseaux marins nuisent aux baleineaux nés dans ces eaux », justifie Marcelo Bertellotti, qui travaille au Centre National de Patagonie, une agence en charge de la préservation des espèces.
Tir de barrage contre les mouettes qui s’attaquent aux baleines en Patagonie
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Sibylline
l’Argentine protège son porte-monnaie au détriment de sa biodiversité
Les mouettes qui sont en fait des goélands ont ce comportement depuis plus de 10 ans. Il ne s’est pas aggravé mais les touristes s’offusquent que rien ne soit fait. En parallèle, le gouvernement ne peut percevoir des aides de différents organismes auquel il est affilié que s’il met en œuvre une « politique environnementale » en place. Les goélands pourraient parfaitement être effarouchés par les techniques des fauconniers, excepté que les autorités ne veulent pas dépenser un centime, montrant ainsi leur incapacité à gérer la biodiversité et les conséquences de l’industrie touristique. Ce ne sont donc pas les baleines qui sont protégées mais bien le porte-monnaie de ceux qui profitent de la manne. Le seul moyen est donc de boycotter cette destination si l’on ne veut pas devenir les complices d’un prochain massacre. Enfin, l’éradication d’une espèce, si elle n’est pas complète, a l’effet inverse de celui escompté : les animaux qui survivent se dispersent et ont un taux de reproduction qui devient supérieur. Plus d’informations sur le problème des décharges, etc… ici : http://whalesandmarinefauna.wordpress.com/2012/08/28/argentine-province-plans-to-shoot-seagulls-eating-the-flesh-of-surfacing-southern-right-whales/