Pour ne pas avoir reversé ou déclaré les profits tirés de l’exploitation de la biodiversité brésilienne, 35 entreprises risquent en tout 44 millions de dollars d’amende au Brésil. C’est ce qu’a décidé l’Ibama, agence de protection des ressources naturelles du Brésil, après une plainte du Département du Patrimoine Génétique. « Plus tôt dans le mois, l’Ibama a annoncé que 35 entreprises étaient responsables de 220 violations de la loi nationale sur la biodiversité. La plupart de ces entreprises sont des multinationales basées au Brésil et spécialisées dans les produits cométiques et pharmaceutiques », rapporte le site SciDev le 20 juillet. La biopiraterie consiste à exploiter une ressource naturelle sans rémunérer les communautés locales ni payer de redevances pour l’exploitation d’une molécule naturelle découverte. Afin de ne pas faire fuir ces compagnies, l’Ibama envisage cependant de réduire de 90 % l’amende des entreprises s’engagent à se conformer à la réglementation et donc à mieux partager les profits tirés de l’exploitation de la biodiversité.