Prouver aux Français que l’on peut se faire plaisir sans manger de viande ? C’est le but de Philippe Comte et de sa compagne qui viennent tout juste d’ouvrir une « boucherie végétarienne » dans le 12ème arrondissement de la capitale ! Viande hachée sans bœuf, poulet sans chair de poule, lardons sans lard ni cochon… tous ces produits sont faits à base de protéines végétales dans un souci de bien-être animal et d’éthique environnementale.
Source : Néoplanète
Oui oui, vous m’avez bien lu ! C’est d’une boucherie végétarienne dont il est question ici ! Philippe Comte nous en explique le principe. Ce grand gourmand nous raconte aussi comment et pourquoi il est devenu végétarien…
Tous les produits suivent la même logique : se faire plaisir sans se priver et sans détruire la planète ! Mais quels sont les ingrédients utilisés ? Pourquoi préférer le surgelé au frais ?
La boutique propose aussi un snacking, cela permet de goûter aux produits avant de les acheter pour la maison ! Entendez par vous-même si certaines recettes vous donnent envie !
Et pour vous faire saliver, voici en exclusivité la préparation d’un wrap aux boulettes sans bœuf et légumes grillés, le tout accompagné d’une délicieuse sauce tartare…
A la maison, j’ai aussi testé les escalopes de « poulet« , toujours à base de protéines végétales, et contenant du fer et de la vitamine B12 pour ne pas risquer les carences. J’ai fait ces escalopes de la même façon qu’on peut faire les « vraies » avec une sauce à la crème et aux champignons.
– Aucun problème de cuisson, entre 6 et 8 minutes à la poêle. Les escalopes prennent une jolie couleur dorée et la peau devient légèrement croustillante.
– L’odeur ressemble à celle du poulet, pour l’aspect c’est un peu moins significatif.
– Au goût c’est très bon ! En tant que végétarienne depuis quelques années, je me souviens encore du goût de la viande, et même si cela s’en rapproche beaucoup, ce n’est pas exactement pareil bien sûr. Mais rien d’anormal, la texture est consistante et pour les réticents aux steaks de soja, sachez que cela n’a absolument rien à voir avec ceux trouvés au rayon frais ou bio des supermarchés. C’est un produit qui ressemble beaucoup à de la viande.
Source : Néoplanète
6 commentaires
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joyeux
BRAVO A CES JEUNES GENS!!vous faites avancer
le monde!
sophiedesnoisettes
GENIAL! j’ y avais pensé, il l’ ont fait!
Sérieusement je disais au boucher ( oui je consomme 1à 2 kg de viande par an et des dizaines de kg de déchets ou invendus pour mes animaux) qu’ il serait bien de proposer dans son rayon des plats végétariens qui rappelleraient les plats traditionnels avec de la viande; pour une mutation en douceur.
Merci à ces jeunes de mon Paris12ème
helbecque
bonne invention, voici un belle exemple pour l’humanité et les animaux de cette jolie planète terre, votre geste sauvera un bon nombre d’animaux….Merci à vous et bonne réussite pour la suite de votre activité.
Paul Sven
L’article ne dit pas si cette « boucherie » fabrique ses propres « viandes » ou si elle ne fait que revendre des produits élaborés ailleurs ?
L’article ne précise pas non plus si la filière de ces produits repose sur le soja — lequel ne réussit pas à tout le monde et ne devrait pas, comme c’est souvent le cas, être envisagé comme substitution systématique à la viande.
Aussi, gramme pour gramme, quel est le taux de protéines assimilables par l’organisme (il ne suffit pas de noter la présence de protéines, il faut indiquer dans quelle mesure elles sont assimilées par rapport à celle de la « vraie viande ») ?
nathalie
Juste pour info, dans les pays dits développés, les individus consomment trop de protéines. Il n’est pas nécessaire d’en absorber beaucoup pour être actif, sportif et en pleine forme. 100g de protéines végétales par jour est tout à fait suffisant pour quelqu’un de sédentaire… sachant qu’il y a aussi des protéines en proportion diverses dans les céréales, les oléagineux et la plupart des fruits et légumes.
Cela fait 10 ans que je consomme cette dose et je pratique une activité sportive de plusieurs heures chaque semaine… aucun souci de santé.
laurence
Pourquoi reprenez-vous le terme de boucherie ?