L’agroforesterie consiste à conjuguer cultures agricoles et plantations d’arbres. Elle est particulièrement bien adaptée à la production de cacao – une filière dont dépendent 40 millions de personnes – car le cacaoyer, comme le caféier, prospère à l’ombre des arbres.
Depuis 2008, les 1500 agriculteurs de la coopérative agricole Acopagro au Pérou se sont engagés dans la reforestation d’aires auparavant utilisées pour la culture de la coca. Au total, 2 millions d’arbres seront plantés d’ici à 2015, sur les champs de cacaoyers ou autour. Ces arbres permettent de préserver une biodiversité locale riche et menacée, de fertiliser les sols, mais aussi de séquestrer du carbone.
Au Pérou, cette technique augmente les rendements d’au moins 25 %. Par ailleurs, le bois planté peut être revendu par la suite, ce qui représente un complément de revenu considérable pour les familles. L’enjeu n’est pas mince : le cacao est cultivé sur plus de huit millions d’hectares dans le monde.
Pour en savoir plus :
4 commentaires
Ecrire un commentaire
Voltzenlogel Dany
Voilà une excellente initiative.
Projet salutaire pour la population et pour la planète.
A cela il faudra rajouter les critère de vie des communautés locales :
– Une production basé sur un type de commerce équitable (avec ou sans label, ceci n’est pas important)
C’est à dire :
* Un salaire décent,
* l’accès aux soins
* la scolarisation des enfants
* d’autres points liés aux Conditions Locales sont aussi à prendre en comptes.
Bravo !!!
Poursuivrez dans cette voie !
Faites entendre vos voix !
PONGAULT Jean François Xavier
Cher Monsieur
Nous sommes une coopérative et
nous exploitons près de 120 ha de caca à Irebou
District de Loukoléla ( Région de la Cuvette)
au nord et au bord du fleuve Congo où le problèmes
de déforestation commence à connaître une ampleur inégalé
en raison du commerce du bois qui est très rémunérateur
et ce projet nous a beaucoup intéressé car il pourrait être très utile dans le bassin du Congo
Bien à vous
J.F.PONGAULT
HERVET
A la REUNION, territoire naguere producteur de cacao et fabricant de chocolat, une association a repris le flambeau de relance du cacao à la Réunion ,de façon empirique mais soucieuse d’efficacité,sans attendre les études sérieuses engagées par le cirad qui mobilise quelques planteurs ; l’agroforesterie est privilégiée pour cette relance qui vise des objectifs culturels(connaissance de ce produit disparu ou presque et m »connu) écologiques(biodiversité)culturales(agroforesterie avec introduction de plantes et arbres peu utilisés jusqu’alors et ainsi revalorisés) économiques et sociaux (création d’emplois par developpement d’un artisanat chocolatier,d’emplois des ESAT mobilisés dans ce projet,voire dans l’agriculture par remise en culture de territoires délaissés)
Cette association doit être encouragée par la richesse des voies nouvelles qu’elle ouvre.
Revue de presse – Semaine du 31 août au 6 septembre | Les sociétés à l’épreuve du changement climatique éduquer - agir - gouverner
[…] COP21#Solutions : l’agroforesterie pour augmenter les rendements du cacaoyer 4 septembre – Magazine Good Planet […]