Un arrêté pour l’interdiction progressive du perchloroéthylène à partir du 1er mars 2013 a été signé par Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, le 5 décembre 2012. Le perchloroéthylène est un solvant organique chloré utilisé par la grande majorité des pressings français pour le nettoyage à sec. Ce solvant est classé cancérogène probable depuis 1995 par le centre international de recherche contre le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le Journal International de Médecine, le perchloroéthylène favoriserait les risques de cancer de l’œsophage, du col de l’utérus et de lymphome non Hodgkiniens. Il est également suspecté de toxicité pour la reproduction, écrit Actu-Environnement qui s’intéresse aux produits de substitution étudiés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
Bien que les substituts possibles ne soient pas encore définis, un plan de soutien pour la substitution des machines fonctionnant au perchloroéthylène a été annoncé, dans un communiqué du ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, avec des dispositifs d’aides financières de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), des Agences de l’eau et de la Caisse nationale d’assurance maladie.
Par cet arrêté, le gouvernement suit l’avis donné en juin 2012 par le Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT) en anticipant le calendrier du gouvernement précédent. Le perchloroéthylène aura disparu des locaux contigus à des locaux occupés par des tiers « à compter du 1er janvier 2022 au plus tard » tandis qu’il était autorisé jusqu’en 2028.
« La France fait figure de pionner, avec les Etats-Unis et le Danemark, en matière d’interdiction du perchloroéthylène », affirme le ministère.
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