Le déclin du krill en Antarctique menace la biodiversité marine

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Icebergs et manchots Adélie, terre Adélie, Antarctique (pôle Sud) (66°00’ S - 141°00’ E). © Yann Arthus-Bertrand

La taille et la masse du krill pourraient se réduire de 40 % dans les années à venir en Antarctique à cause du réchauffement climatique.  En conséquence, la réduction du krill, des petites crevettes d’eau froide, menace les prédateurs, dont les manchots, les cétacés, les phoques et les poissons, qui s’en nourrissent.

Les populations de krill ont décliné de 80 % depuis les années 1970, rapporte le Guardian. « Le réchauffement climatique a un impact sur les populations de krill. En plus, dans le même temps, la résurgence de la pêche au krill, avec la hausse des navires de pêche et l’amélioration des technologies, augmente les prises », explique le professeur Alex Rogers, spécialiste des océans à Harvard. Des projections estiment que la pêche au krill va croître de 12 % par an dans les 3 années à venir

« Cette étude montre qu’il est urgent d’établir des zones marines protégées où aucunes prises ne doivent être effectuées », conclut Andrea Kavanagh, directrice de l’ONG Pew Charitable Trust en charge des aires protégées de l’océan australe antarctique. L’ONG a financé l’étude parue dans la revue scientifique PloS One.

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