Ce reportage présente la formation des bénévoles qui s’occupent des opérations de sauvetage en mer au sein de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer). Plus de 7000 bénévoles œuvrent pour la surveillance des plages. Pour en savoir plus vous pouvez lire 2 portraits de bénévoles extraits de notre ouvrage 615 histoires sur l’engagement.
Lisez 2 portraits de sauveteurs en mers tirés du livre 615 histoires sur l’engagement
Sauveteur en mer
Les héros des mers. C’est le parcours professionnel de Jean-Luc Cercio qui le mène à la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Il travaille dans les affaires maritimes à Bandol lorsque l’association décide d’y créer une station de sauvetage, jusqu’alors inexistante. Jean-Luc Cercio saute sur l’occasion : « Je savais que c’était une association qui était noble et je voulais aussi apporter mes compétences professionnelles pour les transmettre aux futures générations. » Après 36 ans au sein de la SNSM, 700 opérations de sauvetage et plus de 1150 personnes secourues à son actif, la passion ne l’a « jamais quitté. Il y a un grand esprit de camaraderie à bord. On ne sait pas où on va et on prend des risques parfois, mais lorsqu’on revient et qu’on sait, au fond de nous, qu’on a sauvé une vie et rendu du bonheur à une famille, on se sent utile et c’est une vraie fierté ». La SNSM a été fondée en 1976, elle compte aujourd’hui plus de 7000 bénévoles qui oeuvrent pour la prévention des risques et le sauvetage.
www.snsm.org
Nageur-sauveteur au bord des zones d’eau
La vocation du secours. Jacques Balazuc est moniteur de plongée puis devient nageur-sauveteur pour surveiller les plages l’été. Il devient membre d’un Centre de formation et d’intervention de la Société Nationale du Sauvetage en Mer pour former des surveillants de plage et des sauveteurs-embarqués aux premiers secours. « C’est toujours gratifiant de porter secours. Quand une personne que vous avez aidée vient vous revoir pour vous remercier ça n’a pas de prix. Mais, le contact avec mes élèves est également très important, c’est quand je donne mes cours que je me sens le mieux ». Touche à tout, Jacques Balazuc part en mission humanitaire au Sri Lanka un an après le tsunami de 2004. « Les gens ne pouvaient plus pêcher à cause des débris laissés par le tsunami et des villages entiers mouraient de faim. Former des plongeurs là-bas restera certainement l’un de mes plus beaux souvenirs. De manière générale, porter secours, ce n’est pas uniquement quand on porte le-t-shirt SNSM. Ça m’est même arrivé alors que je promenais mes chiens au bord d’un lac. Sauveteur un jour, sauveteur toujours ! »
Un commentaire
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Hervé
Je tiens à vous informer d’un fait assez inquiétant après avoir interrogé la SNSM sur leur silence et leur non implication technique sur les sauvetages en mer en Méditerranée des migrants qui sont de + en + délaissés et oubliés par l’Europe, la France et bien d’autres pays concernés : on m’a gentiment répondu qu’ils étaient complètement incompétents sur ce type d’opérations de secours en mer, obligatoire par le règlement officiel mondial de la navigation en mer, quand un bateau est à proximité mais je profite de votre influence pour les remotiver sur cette situation non encore réglée et sur laquelle ils pourraient se refaire une véritable image de sauveteurs en mer tous publics, merci
ps : en cas d’insuccès suite à vos démarches, je leur suggèrerai donc de changer d’appellation pour la SNSMFS / La Société de Sauvetage en Mer des Français Seulement