La culture du Qat assèche le Yemen

La culture du Qat, une herbe psychotrope à mâcher, capte la moitié de l’eau disponible au Yémen. D’après les rapports de la Banque mondiale, la culture du Qat n’a cessé de se développer dans le pays tandis que l’eau disponible diminuait du fait de la croissance rapide de la population. Le pays subit ainsi une pénurie d’eau depuis des années, ce qui contraint les habitants à utiliser des eaux insalubres. « Bien que la sécheresse empêche les récoltes de pousser au Yemen, de plus en plus de fermiers se tournent vers la culture du Qat, une plante qui demande beaucoup d’eau et qui est quotidiennement mâchée par une majorité de la population. C’est pour eux le seul moyen de faire du profit » relate le New York Times du 31 octobre. L’essor de cette culture aggrave les problèmes de manque d’eau et de pauvreté, ce qui attise les tensions et les conflits dans ce pays où l’état ne contrôle pas l’intégralité du territoire. Le pays manque d’argent pour acquérir des usines de désalinisation de l’eau de mer comme le font ses riches voisins l’Arabie Saoudite ou les Emirats arabes unis.

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