Le Royaume-Uni lance une grande campagne de prélèvement d’ADN pour protéger les cornes de rhinocéros présentes sur son territoire, dans les musées ou les zoos.
Plus de 600 rhinocéros ont été illégalement tués en Afrique du Sud depuis le début de l’année pour répondre à la demande du marché Chinois et Vietnamien. Leurs cornes auraient des propriétés particulières selon la médecine traditionnelle dans ces deux pays. Les braconniers très organisés n’hésitent plus à s’attaquer à des animaux dans des réserves et à défier les gardes forestiers. Certains de ces braconniers ont donc opté pour les cornes présentes dans les musées ou les zoos européens, note la BBC. Pour Nevin Hunter, détective pour la police britannique, « les voleurs ont en effet moins de chance de se faire tirer dessus à balles réelles lorsqu’ils commettent leur crime dans ce cadre là ».
Pour lutter contre cette nouvelle menace, la police britannique lance donc une grande campagne de prélèvement d’ADN des cornes dans les musées et les zoos sur son territoire. Les conservateurs de musées n’auront qu’à prélever une partie de la corne grâce à une perceuse, alors que les vétérinaires dans les zoos pourront prélever le sang de leurs animaux. Au final, un registre de toutes les cornes présentes sur le territoire qui devrait permettre aux policiers d’identifier les cornes volées souvent revendues en ligne sur des sites comme ebay. En deux ans, près de 20 vols ont eu lieu dans des musées ou des zoos au Royaume-Uni. En France, la dernière tentative de vol dans un musée a eu lieu au Muséum d’Histoire naturelle en mars dernier, mais l’individu voulant subtiliser des cornes d’éléphants s’est fait arrêter.
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