Un rapport préconise de diviser par 2 la production de viande et de produits laitiers en Europe en 2050

production de viande

Passage à gué de la rivière Chimehuin, province du Neuqu?n, Argentine (40°03’ S - 71°04’ O). © Yann Arthus-Bertrand

Un rapport de la fondation RISE (rural investment support for Europ) suggère de fixer un objectif de réduction de la production et de la consommation de viande dans l’Union européenne  pour 2050 afin de préserver l’environnement et la santé. La fondation RISE rejoint ainsi une proposition déjà formulée par Greenpeace, rapporte the Guardian.

[Venez au weekend Demain dans nos assiettes le 22 et 23 septembre dans le cadre du festival Miam ! à la fondation GoodPlanet]

L’étude demande aux dirigeants européens de prendre rapidement des mesures pour réduire l’impact de l’élevage grâce à des taxes et des subventions. Il s’agit de décourager une production néfaste pour l’environnement et la santé. Et de miser sur une production de qualité respectueuse de l’environnement et de la santé pour laquelle les consommateurs seraient prêts à payer plus cher.

Le professeur Allan Buckwell, co-auteur de l’étude, plaide pour des subventions pour aider les plus démunis à manger de la viande de qualité et aussi les agriculteurs à faire évoluer leur activité en faveur de l’entretien des paysages et des écosystèmes et du bien-être animal. « Cela ne se fera pas instantanément », déclare-t-il.  « Il faut des signaux forts de la part des politiques pour désinciter à la consommation de produits d’élevage nocifs pour la santé et l’envoi nomment ». L’étude rappelle qu’en effet les Européens mangent deux fois plus de viande que ce que les organismes de santé publique recommandent.

En conséquence, pour accompagner ces changements, l’agriculture européenne doit réduire de 74 % des rejets de gaz à effet de serre et de 60 % le recours aux engrais à base de nitrate.

Au niveau mondial, l’élevage occupe déjà 80 % des superficies agricoles pour ne fournir que 18 % des calories consommées au niveau mondial.

3 commentaires

Ecrire un commentaire

  • les petits élevages pastoraux n’utilisent ni engrais ni produits chimiques. On leur met les grands prédateurs et on leur explique qu’il doivent changer leurs méthodes d’élevage.
    Pendant ce temps, on importe de la viande de pays qui ne respectent aucune normes imposées aux éleveurs français et on expliquent aux élevages industriels nationaux qu’il doivent changer leur méthodes d’élevages.
    Pendant ce temps les multinationales investissent dans la viande a partir de cellules souches pour mettre la main sur les trilliards de dollars que représentent le marché de l viande. Et en bonus ils espèrent contrôler l’alimentation humaine sans passer par les paysans, vétérinaires, abattoirs, bouchers, et touts les métiers liés à la production traditionnelle…

    • Mona

    Sans parler des investisseurs français qui installent en Afrique des fermes gigantesques qui leur sont interdites en France…!!
    L’ Afrique est déjà le continent à polluer, laissé aux mains de riches investisseurs étrangers. Une catastrophe de plus à venir….!!
    Quant aux nombreux pays concernés par les extractions de minéraux, la pollution provoquée est aussi destructrice pour la planète.
    D’autres pays sont laissés dans un état de pollution irrécupérable et les lobbies continuent avec l’agrément des états et contre les peuples qui en meurent ….!!
    Jusqu’où la folie des lobbies nous mènera-t-elle….? La question, en vérité, ne se pose même plus…..

      • Brun Béatrice

      Des fermes gigantesques en Afrique, je peux vous demander où ?
      Ça m’inquiète.
      Merci pour votre réponse.
      Béatrice BRUN
      France/Sénégal

Cyril Moulin, président de Bio Équitable en France à propos de la crise agricole et du Mercosur : « un plan social qui ne dit pas son nom et qui va se révéler dramatique pour notre souveraineté alimentaire »

Lire l'article