L’Allemagne compte 910 000 jardins partagés, collectifs ou familiaux, héritiers des jardins ouvriers, contre 26 000 en France. Ce reportage d’Arte visible jusqu’au 13 janvier 2019 présente leur fonctionnement et les difficultés auxquelles leur organisation fait face au quotidien. En effet, les jardins familiaux connaissent un regain de popularité chez les jeunes citadins actifs alors qu’ils étaient traditionnellement destinés aux ouvriers. Aujourd’hui, une génération laisse progressivement sa place à la suivante, ce qui entraine des tensions sur les usages de ces parcelles loués à bas coût et leur règlement. Développés au XIXe siècle pour des raisons sanitaires, les jardins partagés et ouvriers avaient pour vocation d’être un espace de loisir, de potager et de détente pour les ouvriers des villes. Aujourd’hui encore, un tiers de la surface de ces parcelles de jardins partagés doit servir à la production de fruits ou de légumes.
La chaine écrit : « dans l’esprit des Allemands, les jardins familiaux, très répandus Outre-Rhin, sont synonymes d’une morale petite-bourgeoise rigide, de règlements à respecter à la lettre ou de conflits de voisinage autour de haies mal taillées. Mais les choses sont en train de changer avec le nouvel engouement des jeunes citadins pour les joies du jardinage. Ils sont de plus en plus nombreux à profiter de leur temps libre pour se mettre au vert dans la bonne humeur – et en laissant leurs jeunes enfants gambader dans les potagers. Michael Baumann, président d’une association de jardins ouvriers de Leipzig, se montre partagé face à l’afflux de cette nouvelle génération un peu trop décontractée à son goût. »
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Jean GROSSMANN
L’Allemagne est peut-être un pays où il y a moins de chômage en raison des contrats à durée indéterminée mais c’est aussi un pays où il y a, malgré un excédent commercial très important beaucoup de pauvres.
Ces jardins collectifs ont une grande utilité dans la mesure où ils permettent de réduire les inégalités sociales. Ceci en assurant aux classes allemandes les plus défavorisées une alimentation saine et economique en fruits et légumes.
Il me semble que nous devrions développer ce type de jardin en France sur les zones inondables situé à proximité des rivières.
Ceci plutôt que d’autoriser la construction de logements sur ces zones