La fonte de la banquise Arctique est une bombe économique à retardement qui pourrait couter 60 000 milliards de dollars soit l ‘équivalent d’in an de PIB mondial.
Faisant suite à la volonté d’entreprises telles que Royal Dutch Shell Plc et OAO Gazprom d’explorer les ressources de l’Arctique, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge et d’Erasmus University Rotterdam a analysé les ressources contenues dans l’Arctique qu’ils seraient possible d’exploiter en cas de fonte de la banquise. L’étude révèle que l’Arctique recèlerait 30% des réserves de gaz supposées et 13% des réserves de pétrole, note Le Monde. Les bénéfices économiques liés à la fonte des glaces en Arctique pourraient donc se compter en dizaine de milliers de dollars, grâce notamment à l’ouverture de nouvelles routes maritimes ou l’accès à d’abondantes ressources d’hydrocarbures. Mais l’étude pointe également du doigt les dommages et coûts engendrés par la fonte des glaces qui se compteraient en milliers de milliards de dollars. Le méthane libéré lors de la fonte de la banquise entrainerait en effet des événements climatiques extrêmes, telles que des inondations ou des sécheresses. Selon Gail Whiteman, qui a participé à l’étude, « l’impact mondial de la fonte de l’Arctique est une véritable bombe économique à retardement ».
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Thierry Martin
Petite faute dans votre texte
il faut écrire : « … qu’il serait possible d’exploiter … »