Après le succès de la «Journée sans ma voiture» 2015 et 2016, la Ville a renouvelé l’événement cette année, en élargissant le périmètre à tout Paris. Cette «Journée sans ma voiture», qui a eu lieu le dimanche 1er octobre, de 11h à 18h, a manifesté avec force une des priorités de la Ville: rendre l’espace public moins pollué, plus agréable et plus apaisé. Un premier bilan très positif.
À pied, à vélo, en rollers, en trottinette, en monoroue…, les Parisiens, les Franciliens et les amoureux de Paris ont été invités à investir toutes les rues de Paris, à travers des modes de déplacements et des pratiques à la fois conviviaux et respectueux de l’environnement.
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La qualité de l’air était « en amélioration » à Paris en 2016, a fait savoir dans un rapport publié vendredi 29 septembre Airparif. L’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France souligne toutefois que les concentrations de particules et de dioxyde d’azote « restent problématiques », avec des dépassements « importants des valeurs limites ».
Concernant les particules PM10, d’un diamètre inférieur ou égal à 10 microns, le nombre de Parisiens exposés à un dépassement de la valeur limite annuelle a baissé de 40 %, soit 60 000 personnes concernées en 2016 contre 100 000 en 2015. De même, le nombre de Parisiens exposés à un dépassement de la valeur cible annuelle en particules PM2,5 – les plus fines, donc les plus dangereuses – a diminué de 70 %.
La valeur limite journalière pour les PM10 — 50 µg/m3 à ne pas dépasser plus de trente-cinq jours par an — « est largement respectée en situation de fond », c’est-à-dire loin des axes de circulation, écrit par ailleurs Airparif. Mais « le nombre de jours de dépassement est plus important qu’en 2015 » avec des dépassements des valeurs limites journalières observés « à proximité du trafic routier », précise l’organisme.
En 2016, comme l’année précédente, « environ 200 000 personnes » étaient « potentiellement exposées à un dépassement de la valeur limite journalière, soit environ 10 % des Parisiens », selon l’organisme.
Rive droite plus touchée
Pour le dioxyde d’azote, émis notamment par les moteurs diesel, la valeur limite annuelle (40 µg/m3 en moyenne annuelle) comme la valeur limite horaire (200 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 fois par an) ont été dépassées.
Pour ce polluant, les dépassements de la valeur limite annuelle ont été relevés au-dessus et au voisinage des grands axes routiers et dans le centre de l’agglomération parisienne. « Les concentrations y sont plus de deux fois supérieures au seuil réglementaire », note Airparif. Les concentrations sont « généralement plus soutenues » rive droite, « le réseau routier y étant plus dense et constitué d’axes de plus grande importance », ajoute l’organisme de surveillance.
La mairie de Paris s’est réjouie dans un communiqué des conclusions de ce rapport qui, selon elle, « confirment sa stratégie de soutien aux circulations douces et de réduction de la place de la voiture individuelle polluante ».
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