Et si nous avions toutes les solutions dans notre quotidien pour changer le monde à notre échelle ? C’est la question que s’est posé Julien Vidal après plusieurs années passées à l’étranger à effectuer des missions de solidarité internationale. A son retour en France, pour continuer à vivre en accord avec ses valeurs, il s’est lancé comme défi de réduire son impact écologique au quotidien en adoptant pendant toute une année un éco-geste par jour. Julien a partagé son expérience sur Facebook et sur son site « Ça commence par moi », espérant ainsi inspirer tous ceux qui ne savent pas par où commencer pour agir.
Et l’impact de son expérience est révélateur de notre pouvoir en tant que citoyen : à l’issue des 365 jours, son empreinte carbone a été réduite par quatre. Si tout le monde vivait comme lui, il suffirait de 0,8 planète pour que tous les êtres humains vivent décemment et le jour du dépassement n’aurait plus lieu d’être puisqu’il serait le 31 mars de l’année suivante. A travers cette expérience, Julien a réalisé qu’adopter ces bonnes pratiques lui permettait également d’optimiser son temps, de faire des économies, d’être en meilleure santé et d’être plus heureux. Une initiative qui nous rappelle que c’est en agissant chacun à son échelle que démarre le changement.
Julien Vidal travaille aujourd’hui sur de nouveaux projets (une émission de radio, des organisations d’ateliers, la rédaction d’un livre) pour continuer de donner à chacun les moyens d’agir.
Il sera présent samedi à 16h30 à la Fondation à l’occasion du week-end « A la rencontre du mouvement Colibris » pour partager avec nous son expérience et nous donner les clés pour adopter un mode de vie plus responsable !
5 commentaires
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Claude Courty
Faudra-t-il demander aux près de 100 millions de prédateurs supplémentaires qui déferlent sur terre chaque année, d’accomplir chacun leur éco-geste quotidien ?
Au-delà des meilleures intentions, le seul remède sérieux aux maux de l’humanité et de la planète est d’ordre démographique : une dénatalité massive et urgente, par l’éducation, partout où elle est nécessaire et le plus souvent souhaitée par les premières intéressées que sont les mères.
Lire « Précis de pyramidologie sociale » pour s’en convaincre.
Milvane
Vous voulez donc priver cet illégitime pouvoir de la violence économique de deux armées d’esclaves. Celle du Nord. Consentante. Opulente. Volontaire.
Celle du Sud. Contrainte. Affamée. Soumise.
De cet illégitime pouvoir, émanent de sinistres milices en doudoune bleue. Ils organisent des battues dans les montagnes de France. Comme jadis, ils se livrent à la chasse aux esclaves. Il est où le progrès humain ?
Francis
Milvane, ne dites pas n’importe quoi. De quel droit le continent africain n’aurait pas à faire sa transition démographique ?
Souciez vous plutôt de l’illégitime pouvoir des mâles barbus sur leurs esclaves voilées.
Quant aux militants en doudoune bleue, ils ont parfaitement raison de faire le travail que l’état français ne fait pas.
Denis Garnier
En reprenant tels quels les résultats de Julien Vidal, c’est-à-dire que si tout le monde vivait comme lui, nous ne « consommerions » que 0,8 planète, eh bien sachant que nous sommes 7,6 milliards aujourd’hui et que selon les projections de l’ONU nous serons 11,2 milliards à la fin du siècle, avec le même niveau de vie que celui de Julien, nous consommerions alors plus d’une planète, à peu près 1,2 planète (*). Si Julien est encore de ce monde, lui et l’ensemble des humains présents alors devront donc encore faire des efforts supplémentaires pour simplement vivre en équilibre avec les ressources renouvelables de la Terre.
La question soulevée ici-même par Claude Courty, à savoir l’importance de la question du nombre, est donc incontournable. Voir d’ailleurs les analyses et propositions de l’association Démographie Responsable.
(*) Biocapacité Planète = Bio individuelle moyenne x Population = 1,7 hectares x 7,6 milliards = 12,92 milliards ha
Julien utilise 80% de cette Bio individuelle = 1,7 ha x 0,8 = 1,36 ha
Si tout le monde fait de même en 2100 = 1,36 ha x 11,2 milliards = 15,232 milliards ha
Sachant que a Bio globale ne bougera pas vraiment, le déficit en 2100 sera (en milliards d’ha) = 15,232 – 12,92 = 2,312
Et nous utiliserons alors : 2,312 / 12,92 = 0,18 soit près de 20% de plus que les ressources renouvelables de la planète.
Ça commence par moi : un éco-geste par jour pendant 1 an - Matthieu JOLY - Psychopraticien
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