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GoodNews ! La grande distribution ne pourra plus jeter ses invendus


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C’est une nouvelle très encourageante dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en France. Les députés viennent en effet de voter trois amendements significatifs au projet de loi sur la transition énergétique, interdisant à la grande distribution de jeter ses invendus alimentaires.

Pas une seule voix dissonante ce jeudi à l’heure de voter les trois amendements déposés afin d’interdire aux moyennes et grandes surfaces de se débarrasser des denrées périssables mais encore consommables. Un vote unanime qui intervient dans un contexte global de gaspillage massif, comme le démontre cette infographie édifiante. Par ailleurs, plusieurs scandales en matière de gaspillage alimentaire avaient secoué la France dernièrement. Souvenez-vous notamment de cette vidéo où un anonyme était forcé à jeter plus de 100 kg de nourriture saine chaque jour. Cette décision responsable fait également écho à celle similaire prise par la Belgique quelques mois plus tôt et qui avait suscité des réactions populaires enthousiastes.

Un engagement à mettre en pratique

Si cette mesure constitue un pas en avant à saluer, l’ampleur de la tâche est telle qu’elle devra immanquablement être suivie par des actes concrets et d’autres mesures. En effet, ce ne sont pas les embûches légales qui manquent : entre garantir le strict respect de la chaine du froid, être en adéquation avec les normes en matière d’hygiène et veiller à l’acheminement organisé vers les associations adaptées, nombreuses sont les questions qui devront trouver des solutions pertinentes.

Mais à l’impossible nul n’est tenu et les grandes surfaces de plus de 400m² auront dorénavant l’obligation de signer une convention avec une association caritative afin de faciliter les dons alimentaires. Une aubaine pour certaines associations, notamment la Banque Alimentaire qui récolte déjà 100 000 tonnes d’invendus chaque année, garantissant pas moins de 200 000 millions de repas par an à destination de personnes dans le besoin.

Et demain ?

Nul doute que le recyclage des denrées alimentaires sera l’un des enjeux majeurs de ce siècle au regard des limites du modèle économique actuel. En 2011, la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) avait statuée qu’un tiers de la production destinée à la consommation humaine était gaspillée ou perdue. Dans un contexte mondial où plus de 800 millions de personnes souffrent de sous-alimentation dans le monde, chaque avancée, même locale et aussi infime parait-elle constitue une amélioration à applaudir.

Notons enfin qu’à cette avancée légale s’ajoute le développement très récent des gueules cassées, la première gamme française d’aliments moches qui éviteront désormais la poubelle. S’il reste difficile à ce jour d’estimer l’impact de ces mesures, elles s’ajoutent à une évolution lente mais positive de la capacité collective à gérer les ressources. Reste à s’attaquer à d’autres formes de gaspillages, matériels notemment.

Source : Mr. Mondialisation

2 commentaires

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    • Gentilhomme

    Vous omettez de donner quelques détails: le don alimentaire est déductible des impôts, si il était aussi simple à mettre en oeuvre toute la grande distribution s’y serait mise entièrement, sauf que les lois sanitaires édictées par ces mêmes gouvernants obligent à conserver dans une chambre froide séparée des autres produits, que les associations aient des camions réfrigérées avec température en fonction des marchandises… sans compter la responsabilité PÉNALE de la direction magasin en cas de problème lié aux aliments… commençons par alléger les règles liées aux dons sans faire n’importe quoi et vous verrez très vite que les enseignes s’y mettent. Ps : les dons c’est autant de poids en moins dans les ordures des magasins qui leur sont facturées… à bon entendeur.

    • Gigo

    Mais ils pourront continuer à jeter leurs salariés … Ouf !