Offrez un cadeau qui fait sens pour cette fin d’année : soutenez GoodPlanet Mag’ et les projets engagés de la Fondation GoodPlanet

GoodNews ! La « tiny house » : une tendance qui roule


© La Tiny House
© La Tiny House
© La Tiny House

Petites, écologiques et mobiles, les « tiny houses », ou « minuscules maisons », en français, sont des petites cabanes en bois d’une dizaine de mètres carrés, la plupart du temps, montées sur roues. Elle est totalement isolée, étanche à l’air et équipée d’une vmc double-flux pour un confort maximum. Sa finition tout bois lui confère un aspect extérieur original et durable ainsi qu’un intérieur sobre et chaleureux. Connues aux États-Unis depuis 1999, elles arrivent tout doucement dans l’hexagone. Les deux premières « tiny houses » de France sont ainsi nées en 2013, en Normandie.

Yvan Saint-Jours s’y connaît en habitat alternatif : père fondateur de la revue La Maison écologique et du magazine Kaizen, il a toujours été passionné par les maisons portables, par la vie dans les bois et tout ce qui sert « de trait d’union entre un doux foyer et l’environnement qui l’accueille ». Il découvre la « tiny house » en 2008, à l’occasion d’un dossier « éco-habiter petit et pas cher » réalisé pour la revue : « il ne s’agit ni d’une caravane, ni d’un mobil-home ni d’un camping car, et j’ai tout de suite trouvé ça très beau », se souvient-il.

Il effectue alors des recherches sur cette tendance née sous l’impulsion de Jay Shafer, un designer qui a décidé de mettre la simplicité au cœur de sa vie tout en élaborant un habitat conforme aux principes de l’architecture sacrée et symbolique. Résultat ? Une maison minuscule aux belles proportions, étonnamment spacieuse pour une surface de seulement dix mètres carrés au sol.

L’astuce, ce sont les fenêtres, nombreuses, qui « éclatent les murs et amplifient les volumes » explique Yvan Saint-Jour qui a identifié plus de cinquante blogs actifs sur le sujet Outre-Atlantique, où le phénomène se développe activement depuis 2005 (après l’ouragan Katrina) et gagne en puissance depuis la crise des subprimes de 2008.

Yvan Saint-Jours envisage de s’installer dans une démarche de partage et d’échange, et vit cela comme une aventure : « c’est une opportunité de vivre quelque chose de différent, mes deux enfants sont fort partants : certains font le tour du monde, partent en bateau… nous, nous partons ici et le voyage ne s’arrête jamais, ou presque ! »

S’il ne sait pas où sa maison le mènera, il est en quête « d’un endroit où je pourrai voyager tranquillement à l’intérieur de moi-même ». Une chose est sûre: il ne sera pas à la rue !

Source : La tiny house

5 commentaires

Ecrire un commentaire

    • car

    SPACIEUSE la TYNI HOUSE ? avec 10 m2 le mot de spacieuse n’est pas justifié , encore une folies des américains
    Une m

    • CHAUMIEN

    Il ne faudrait pas nous prendre pour des Américains, dix mètres carrés ne nous suffisent pas pour respirer.

    • Adèle

    Oui, enfin, les américains sont plus souvent connus pour leur démesure que pour leur sobriété.

    L’idée est plutôt futée au contraire, je trouve. Voire carrément attrayante quand on souhaite réduire sa propre folie des grandeurs, son abus de la consommation au tout venant et retrouver un peu de sérénité à l’égard de choses qui au fond importent peu : les biens matériels. Ne pas négliger son confort en réfléchissant à ne pas l’étouffer sous les excès, c’est faisable, et la tiny house est un concept qui va en ce sens en cherchant à maximiser les bénéfices d’un espace réduit : outre le fait que ça a un impact écologique non négligeable parce que l’efficience est recherchée dans toute la structure (certains modèles se veulent être des maisons passives), il y a une réflexion faite sur les dépenses et l’utile. À l’heure où les porte-feuilles sentent le vent du goulet, il n’est pas négligeable de s’intéresser à diminuer son appétit pour la démesure, l’abondance et l’inutile encombrement.
    10m2, c’est peut-être un peu juste (quid des familles ?), mais ce n’est pas invivable si on a déjà réduit ses exigences et que l’espace est réellement utilisé intelligemment. Un petit espace peut être spacieux. Ce n’est pas qu’une question de surface. Un loft de 100m2 complètement encombré ou mal pensé n’a lui aussi rien de spacieux.

    • Laurence

    ce n’est sans doute pas « spacieux » mais sans doute avec une bonne optimisation de l’espace ; dommage qu’il n’y ai ni plan ni photo de l’intérieur …

    • martin

    C’est sur que si vous rêvez de palace de plus de 300 mètres carré vous allez être déçus !
    Vous seriez étonné du volume disponible a partir de 10 mètres carré au sol!
    Et que dire de tous ces gens mal logé qui vivent dans des 5,6,7 mètres carrés? Dans des chambres de bonne mal isolée, suffocante ou glaciale… Faut pas faire trop son difficile.

2024 en France ou le visage humide du changement climatique

Lire l'article