Chaque année, le 2 février marque la commémoration de la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Cette Convention, dont nous fêtons le 50ème anniversaire cette année, a pour but d’encadrer la conservation et l’utilisation rationnelle de ces espaces et leurs ressources.
Mais que sont ces zones humides ? Quel rôle jouent-elles ? Petit éclairage…
Les « zones humides » sont des terrains, exploités ou non, inondés de façon permanente ou temporaire, et dont la végétation est dominée par des plantes hygrophiles (qui aiment l’eau) pendant au moins une partie de l’année. Concrètement, ce sont des récifs coralliens, des herbiers marins, des lagons, des cours d’eau ou encore des marais. L’eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.
Ces zones humides, souvent méconnues du grand public, ont pourtant un intérêt écologique majeur. Habitat essentiel pour la faune, en particulier pour les oiseaux et riche d’une flore très particulière, leur préservation est essentielle. Mais elles nous rendent également de précieux services : épuration de l’eau, atténuation des crues, participation à l’alimentation en eau pour la consommation humaine et les activités agricoles, production de biomasse, stabilisation et protection des sols, stockage de carbone…
Malheureusement, ces milieux essentiels sont menacés par l’urbanisation, l’intensification des activités agricoles, la pollution et plus largement le changement climatique. Selon la convention Ramsar, les zones humides disparaissent 3 fois plus vite que les forêts naturelles et ce sont ainsi plus de 87% des ressources mondiales qui ont été perdues depuis l’année 1700. Des sites vastes et prestigieux ont déjà été rayés de la carte, comme le marais des Echets, au nord de Lyon. Sans parler des dégâts causés sur la biodiversité marine avec, depuis les années 70, 36% des espèces côtières et marines touchées par ce déclin.
A la Fondation GoodPlanet, nous nous mobilisons pour sauver ces milieux. On vous en dit plus ?
Nous préparons avec l’association ADASEA32 un projet de valorisation de prairies inondables dans le département du Gers. Ces prairies inondables sont, en effet, des réservoirs précieux de biodiversité (papillon cuivré des marais, Jacinthe de Rome…). Malheureusement, la tendance croissante dans ce département à la production de grandes cultures céréalières et protéagineuses transforme ces milieux (assèchement) et les fragilise. L’objectif de ce projet, c’est de restaurer/conserver ces prairies inondables pour préserver les ressources en eau du territoire et sa faune et flore uniques. Pour cela, des solutions sont co-construites avec les agriculteurs pour mieux valoriser économiquement ces prairies (création d’une filière foin de qualité) et renforcer la résilience des agriculteurs face au changement climatique.
Pour plus d’informations sur ce projet, n’hésitez pas à télécharger la fiche du projet.
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